Le groupe de Genève de soutien au Sahara occidental a exprimé sa profonde préoccupation face aux violations des règles du droit humanitaire et international et aux violations systématiques et graves des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Le groupe a demandé à la haute commissaire aux droits de l’Homme d’envoyer immédiatement une mission d’enquête dans les territoires occupés et à ce qu’un rapport détaillé soit présenté à la 54e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. C’est ce qui ressort d’un message qu’elle a envoyé à la veille de l’ouverture, lundi, de la 53e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies dans lequel elle a affirmé «la poursuite et l’augmentation du nombre de victimes au Sahara occidental après l’attaque marocaine en violation de l’accord de cessez-le-feu avec le Front Polisario le 13 novembre 2020».
«Les drones utilisés par l’occupation marocaine ont causé la mort et des blessés de nombreux civils sahraouis et étrangers ainsi que la destruction de véhicules et la mort de bétail à l’est de la barrière de sable», est-il indiqué. Il a également mis en lumière la vie des défenseurs des droits de l’Homme et des journalistes sahraouis dans les territoires occupés, qui sont condamnés à de lourdes peines sur la base d’accusations fabriquées de toutes pièces et d’aveux extorqués sous la torture, soulignant qu’«ils sont soumis à des harcèlements, des mauvais traitements, des tortures et de la négligence médicale».
Entre-temps, le groupe de Genève de soutien au Sahara occidental de Genève a déclaré que le Haut-Commissariat aux droits de l’homme a, lors du sommet humanitaire mondial d’Istanbul, en Turquie (23-24 mai 2016), a pris plusieurs engagements, notamment «de s’exprimer et condamner systématiquement les violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme, de prendre des mesures concrètes à l’encontre des auteurs et de rendre compte de l’impact des conflits armés sur les défenseurs des droits de l’Homme».
«La commission est toujours silencieuse sur la situation au Sahara Occidental occupé», a déploré ledit groupe, qui a réitéré son engagement à veiller à ce que le peuple sahraoui puisse exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance conformément à la Charte des Nations unies et aux résolutions pertinentes de l’ONU.
Le groupe de Genève de soutien au Sahara occidental a aussi mis l’accent sur la nécessité d’accorder une attention particulière aux violations des droits de l’Homme, en particulier du droit à l’autodétermination, conformément aux résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies.