L’Algérie a accueilli, ce dimanche, la 34e réunion du groupe de travail technique (TWGM) de l’Accord régional de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires (AFRA), a indiqué un communiqué du ministère.
Les travaux de la 34e réunion du groupe de travail technique (TWGM) de l’Accord régional de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation, dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires (AFRA), ont été ouverts par le secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines, Abdelkrim Aouissi, en sa qualité de représentant du ministre.
En présence du commissaire de l’énergie atomique et du directeur général adjoint de l’Agence internationale de l’énergie atomique, chef du Département de la coopération technique, et de 32 hauts représentants des États parties à la Convention, et les présidents des comités AFRA, en plus des fonctionnaires de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Abdelkrim Aouissi a souligné «l’importance de cette rencontre pour l’Algérie et le reste des pays africains, surtout que l’apport en termes de programmes de coopération technique a abouti à l’émergence d’une expérience remarquable dans de nombreux pays africains dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires».
Ajoutant que «depuis l’entrée en vigueur de cet accord en avril 1990, il a toujours cherché à soutenir les efforts de consolidation et de pérennisation de la coopération entre les États membres et affirme son attachement aux activités régionales mises en œuvre dans ce cadre et son adhésion à la réalisation de l’objectif principal de l’Agence internationale de l’énergie atomique qui est d’accélérer et de renforcer la contribution de l’énergie atomique à la paix, à la santé et à la prospérité dans le monde».
Le SG a indiqué que «l’Algérie a été le premier État membre qui a déposé sans réserve ni déclaration, le 10 février 2020, l’instrument d’acceptation de l’Accord AFRA révisé et adopté à Vienne, le 20 septembre 2019, qui a remplacé le précédent, afin que l’accord devienne valable indéfiniment, à compter d’avril 2020, comme l’indique le soutien indéfectible de l’Algérie à l’AFRA, que ce soit en matière de gestion, d’expertise, de formation ou de mise à disposition d’infrastructures nationales pertinentes, sachant que l’AIEA, dépositaire de cet accord, le considère précieux et essentiel».
Selon Aouiss, «notre pays a largement participé au programme du Conseil régional africain dans le cadre de l’AFRA et contribue dans de nombreux domaines à apporter son expertise à d’autres pays du continent».
A ce titre, «l’Algérie dispose actuellement de cinq (05) centres régionaux mandatés par l’AFRA, œuvrant dans les domaines de la formation en radioprotection, de l’étalonnage dosimétrique, de la formation en médecine nucléaire, de la sécurité alimentaire ainsi que de la formation à l’utilisation et à la maintenance des dispositifs nucléaires».
Dans son intervention Aouissi a rappelé que «l’Algérie salue toutes les initiatives récentes de l’Agence internationale de l’énergie atomique et y participe activement, notamment l’initiative ZODIAC qui vise à identifier les agents pathogènes zoonotiques, l’initiative NUTEC qui vise à relever le défi mondial de la pollution plastique».
«Outre l’initiative dite Rayons d’espoir, qui vise à aider les pays à mettre en place ou à développer des capacités de radiologie sûres, sécurisées et efficaces, afin de combler l’importante pénurie d’équipements et de spécialistes qualifiés dans de nombreux pays en développement et dans le cadre de cette dernière initiative, l’Algérie a déjà accueilli plusieurs stagiaires africains pour une formation à moyen et long termes, que ce soit en radiothérapie ou en médecine nucléaire, et s’apprête à en accueillir d’autres dans un avenir proche, y compris dans le cadre d’une formation académique spécialisée», a-t-il conclu.
Il y a lieu de souligner que «l’Algérie est appelée à assurer la présidence de l’AFRA pour une année, à compter du mois de septembre 2023, a fait savoir le ministère».