Dans le cadre de l’étude du projet de loi relatif à l’immobilier économique appartenant au domaine privé de l’Etat et orienté à la réalisation de projets d’investissement, la Commission des finances et du budget a tenu une réunion présidée par Lakhdar Salmi, selon un communiqué de l’APN.
Le président de la Commission a souligné, en début de séance, «la volonté de l’Etat algérien de promouvoir l’investissement à travers la révision continue des lois en la matière», et dans ce cadre, il a noté «le rôle de l’Agence algérienne de promotion des investissements dans l’accompagnement des investissements par la création d’une plate-forme numérique pour l’investisseur, en tant que nouveau mécanisme d’accompagnement des investisseurs, ainsi que la gestion d’un portefeuille d’avantages et de régimes d’incitation».
Omar Rekkache a souligné que «le projet de loi vient consacrer une approche purement économique dans la gestion de l’immobilier économique destiné à l’investissement, comme l’a instruit le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans le but d’éliminer la bureaucratie, d’ajouter de la transparence dans le traitement des dossiers d’investissement, en simplifiant les procédures d’octroi de l’immobilier économique et en obtenant un réel accompagnement des investisseurs».
Dans le même contexte, l’hôte de l’APN a révélé que «la plateforme numérique pour les investisseurs reçoit un grand nombre de projets d’investissement par des investisseurs étrangers», en expliquant que «leur nombre a atteint 50 depuis le début de l’enregistrement, du 1er novembre écoulé jusqu’au 30 mai de l’année en cours».
Ainsi, le directeur général de l’Agence a résumé les piliers les plus importants adoptés par l’État pour la réussite de l’investissement, dans la stabilité et la clarté du système législatif, «l’accès au financement à travers la réforme du système financier qui affecte le climat des investissements, à travers la mise en place de banques d’investissement qui travaillent pour répondre aux demandes des investisseurs», selon lui.
De leur côté, les députés ont demandé des éclaircissements sur les types de terrains exclus par cette loi et se sont également interrogés sur le sort des biens immobiliers récupérés où des projets ont été réalisés dans des proportions variables et ont suggéré de «mettre en place une plateforme spéciale pour ces biens immobiliers» et se sont également interrogés sur les critères et les délais d’octroi du bien immobilier économique, ainsi que sur les garanties de cession. Le bien est destiné à l’investisseur étranger et ils ont également souligné «la nécessité d’accélérer la publication des textes réglementaires pour ce projet de loi», selon le communiqué de l’APN.