Le président de la Chambre nationale de l’agriculture, Hambli Mohamed Yazid, a souligné «la priorité pour l’Etat de la préservation et la protection des terres agricoles en tant que première ressource pour la réalisation de la sécurité alimentaire du pays».
Intervenant, ce mardi matin, sur les ondes de la Chaine 3 de la Radio nationale, Hambli a affirmé que «nos terres sont à la fois de bonne qualité et mais aussi vulnérables».
L’invité de la Chaine 3 a appelé à «l’adoption de méthodes scientifiques et à la généralisation des bonnes pratiques culturales pour la préservation de cette ressource relevant, on ne peut plus clair, de la souveraineté nationale». Une préservation double, car elle doit aussi intégrer le volet juridique et réglementaire. Pour lui, les textes actuels n’englobent pas encore la notion de préservation dans sa dimension «développement durable».
Aussi, dans son rôle de protection, l’Etat ne doit pas faire la différence entre le domaine privé de l’Etat et les terres melk (propriété privée). Par ailleurs, le président de la Chambre nationale de l’agriculture a appelé à la création d’un marché du foncier pour contrôler toutes les transactions foncières opérées.
A propos de la nécessité de la création de ce marché, il a indiqué qu’«en Algérie il n’y en a pas», tout en soulignant que «la terre agricole reste un outil de production». Autre entrave soulignée par l’invité de la Radio nationale, le morcellement des terres. «80 % de nos terres ne dépassent pas les 8 hectares», a-t-il précisé.