Le nombre global des candidats au baccalauréat, session juin 2023, s’élève à 790.515 candidats, dans 2.674 centres répartis à travers l’ensemble du territoire national, dont 269.539 candidats libres. Le nombre de centres de compostage s’élève à 18, pour 88 centres de correction.
Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, avait affirmé que «toutes les mesures ont été prises pour garantir le bon déroulement de ces épreuves», rassurant les candidats que «les sujets des épreuves du baccalauréat porteront sur les cours dispensés en présentiel dans les établissements scolaires durant l’année scolaire».
Dans le cadre de la lutte contre le phénomène de triche et de fuite des sujets du baccalauréat, le ministre a rappelé les opérations de sensibilisation sur l’importance du compter sur soi, mettant en garde contre toute implication dans ces phénomènes qui entrainent l’exclusion et l’interdiction de se présenter à l’examen du baccalauréat pour une durée de cinq à dix ans pour les cas de triche. Ainsi, des poursuites pénales et des peines de prison sont également applicables en cas de fuite de sujets.
Belabed avait souligné, en outre, que «les examens scolaires nationaux ne doivent plus être pris à la légère», affirmant que «la loi sera appliquée de manière rigoureuse contre toute personne qui perturbe les élèves ou tente de porter atteinte à la crédibilité de l’examen».
Pour sa part, le ministère de la Justice a adopté une série de mesures anticipatives, en coordination avec les secteurs concernés. D’ailleurs, une cellule de veille et de suivi a été mise en place au niveau de chaque cour, sous la présidence du Procureur général.
Le SG de l’Office national des examens et concours (ONEC), Hadj Kola Mohamed El-Amine, a assuré, quant à lui, que «toutes les conditions sont réunies pour mener à bien cet examen national», citant à titre d’exemple l’installation de climatiseurs dans les centres situés notamment dans le Sud et les régions intérieures ou encore la désignation d’un observateur au niveau de chaque centre de déroulement pour conférer davantage de crédibilité et concrétiser le principe d’égalité des chances entre les candidats.
Il a relevé, dans ce cadre, l’importance pour les candidats de lire attentivement et de se conformer aux orientations inscrites au verso de la convocation, de se rendre au préalable au centre d’examen pour éviter tout éventuel retard et de se présenter, le jour J, muni de la convocation et de la carte d’identité nationale.
Hadj Kola a souligné que les portes des centres ouvrent une heure avant le début des examens, afin que l’accès aux salles d’examen se fasse au moins une demi-heure avant le début de chaque examen, indiquant qu’il est «considéré en retard et consigné dans un registre spécial tout candidat qui se présente après 08h00 ou 14h30».
Le même responsable a noté, aussi, l’interdiction d’entrer ou de sortir du centre d’examen, après l’ouverture des sujets, ainsi que de quitter la salle d’examen, avant la moitié de la durée de chaque épreuve.