Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a mobilisé plus de 2.000 vétérinaires pour surveiller le processus de vente et d’abattage des animaux de sacrifice au niveau de toutes les wilayas, et ce, dans le cadre du mécanisme de surveillance sanitaire vétérinaire, en prévision de l’Aïd El-Adha 2023 en fin juin, selon la directrice des départements vétérinaires du ministère, Fairouz Bendahmane.
Mme Fairouz a indiqué que «le ministère a mobilisé plus de 2.000 vétérinaires des secteurs public et privé pour assurer un bon fonctionnement des marchés du bétail au niveau de tous les points de vente, mais aussi le citoyen le jour de l’Aïd au niveau des abattoirs agréées, avec des équipes mobiles qui parcourront les quartiers résidentiels».
Dans une déclaration à l’APS, la directrice a affirmé qu’«avant l’Aïd les vétérinaires concernés veilleront au respect des conditions d’hygiène, de prévention et de santé vétérinaire en accompagnant les éleveurs et en s’assurant qu’ils possèdent des certificats vétérinaires».
«Les vétérinaires sensibiliseront et instruiront les citoyens sur l’importance de suivre les procédures nécessaires pour éviter d’éventuels cas de maladie hydatique et de toute autre maladie pouvant affecter le bétail», a-t-elle ajouté.
La responsable a aussi indiqué que «ce processus se poursuivra tout au long des jours de l’Aïd grâce à l’engagement des vétérinaires dans la persévérance et l’ouverture de toutes les structures d’abattage pour recevoir les citoyens souhaitant abattre leur mouton dans des conditions saines».
Elle a également souligné la nécessité de sensibiliser les citoyens et de les orienter vers les points de présence des vétérinaires pour communiquer avec eux en cas de doute sur l’authenticité d’un sacrifice.
Afin d’éviter la spéculation, un grand nombre de points de vente sera prévu
Concernant les points de vente agréés, la responsable a indiqué que, cette année, «le plus grand nombre possible de points de vente sera prévu afin que les fidèles puissent vendre les animaux sacrificiels directement aux clients afin d’éviter la spéculation et faciliter le processus de contrôle vétérinaire».
Quant à l’abattage de brebis femelles et de vaches sans raisons sanitaires et sans possession d’un certificat vétérinaire, Mme Bendahmane a estimé que «ce procédé nuit directement au bétail, et les services du ministère sont en train de préparer un projet de loi incriminant cet acte».
Le ministère de l’Agriculture sensibilise les citoyens à l’importance de respecter les mesures préventives et les règles d’hygiène pendant et après l’exécution du rituel d’abattage, de ne pas laisser la carcasse au soleil et de respecter les modalités de mise de la viande au réfrigérateur et de son aération.