Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a organisé un séminaire de sensibilisation sur la protection des droits de l’homme face au changement climatique, sous le titre «Le droit à un environnement sain et durable», à l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement, coïncidant le 5 juin de chaque année.
Dans un discours prononcé à l’occasion, le président du Conseil national des droits de l’homme, Abdelmadjid Zaâlani, a déclaré que l’objectif de la rencontre est d’encourager la coopération, la coordination et la concertation avec les différents partenaires institutionnels et non institutionnels et acteurs nationaux, «afin d’œuvrer à atteindre l’objectif souhaité et de bénéficier du droit à un environnement propre, sain et durable».
Il a souligné que cet objectif ne peut être atteint que par «une action collective et solidaire pour réduire les effets néfastes du changement climatique».
«Le Conseil œuvre, à travers ce symposium, à renforcer son rôle pivot dans les questions environnementales des droits de l’homme, en termes de sensibilisation aux risques liés au changement climatique et de donner des conseils concernant les mesures préventives, conformément aux normes internationales», a-t-il indiqué.
Le Dr Adnane Zerrouki, maître de conférences à l’Université de Boumerdès, spécialisée en sciences politiques et relations internationales, a confirmé que la protection de l’environnement du changement climatique est une «responsabilité solidaire» qui est devenue nécessaire.
Il a estimé que ces changements climatiques affectent le mode de consommation et ont un lien avec la rationalisation des ressources et la durabilité environnementale, soulignant que «le CNDH joue un rôle pionnier et essentiel aux côtés de la société civile, des secteurs privé et public, des parties gouvernementales, dans la lutte contre le changement climatique».
La sous-directrice chargée de l’agriculture biologique et des labels de qualité au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Naima Bouras, a, pour sa part, évoqué les initiatives les plus importantes adoptées par le secteur agricole, en vue de «créer un développement durable et de s’adapter aux changements environnementaux».
Parmi ces initiatives, souligne la responsable, «la création d’une banque de semence et d’une banque de gène et la mise en place d’un système de valorisation des produits agricoles, dans le but de protéger la santé humaine et l’environnement et de donner des marques distinctives aux matériaux et produits agricoles locaux».
Elle a ajouté que parmi ces initiatives, il y a aussi la réhabilitation et l’agrandissement du barrage vert pour «réduire le réchauffement climatique et travailler sur la transformation numérique pour faire du ministère de l’Agriculture un ministère vert dans toutes ses transactions».