Les médecins spécialistes ont mis en garde contre les complications du diabète qui est devenu l’un des problèmes de santé publique les plus importants aujourd’hui, dont l’obésité est la principale cause.
Les spécialistes ont confirmé que de «2,8 à 3 millions d’Algériens souffraient de diabète en 2017, en particulier de type 01, et qu’en cinq ans, ce nombre est passé à 4 millions, en raison d’un dysfonctionnement pancréatique».
Quant à l’obésité en Algérie, elle a «atteint 7,9 millions d’Algériens, soit 23% de la population totale, selon les spécialistes».
A cet égard, le Dr Khadra Feraoun, spécialiste en endocrinologie et diabète à l’hôpital d’Oran, a confirmé, en marge de la semaine scientifique tenue sur le diabète et l’obésité que «14% des Algériens souffrent de diabète, précisant que la catégorie la plus touchée par l’obésité et le diabète est celle des femmes car elles ne font pas d’exercice, chiffres publiés il y a deux ans, alors que 20% des hommes souffrent d’obésité».
Elle a ajouté : «Le diabète est une pandémie en augmentation, et cela est dangereux pour notre santé par rapport à d’autres pays qui ont pris conscience de la gravité du diabète et de l’obésité dans l’alimentation.»
L’intervenante a expliqué que «le taux de consommation de sucre ne devrait pas dépasser 200 grammes par jour». À l’instar des jus, des gâteaux, des produits de boulangerie, des aliments frits et des boissons gazeuses qui contiennent de grandes quantités de sucre qui provoquent une glycémie élevée.
La spécialiste a déclaré : «Notre souci est de faire en sorte que le citoyen ait une alimentation saine et équilibrée, en réduisant les boissons sucrées, tout en respectant les horaires des repas et d’exercices physiques.»
Selon elle, «l’Algérie occupe la quatrième place des pays africains dont les citoyens ne font pas d’activité physique».
Elle a souligné qu’«une alimentation équilibrée et de l’exercice physique permettent de réduire les complications du diabète et de l’obésité, ce qui contribue à réduire la pression artérielle, il y va de la qualité de vie».