Poursuivant sa mission pour la promotion de la candidature de l’Algérie au Conseil de sécurité de l’ONU, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, s’est entretenu, ce samedi, à New York avec ses homologues sierra-léonais, David Francis, et guyanien, Hugh Hilton Todd.
Selon un communiqué du ministère, les entretiens entre Attaf et son homologue sierra-léonais ont porté essentiellement sur les moyens d’œuvrer ensemble, dans le but de leur adhésion au Conseil de sécurité à partir de janvier prochain.
«L’Algérie et la Sierra Léone sont candidates au Conseil de sécurité, en replacement du Ghana et du Gabon, dont les mandats arrivent à terme fin 2023» ajoute-t-on de même source.
Constituer un bloc au sein du Conseil de sécurité
«Les deux ministres ont convenu d’œuvrer en coordination avec le 3e membre africain au Conseil de sécurité, à savoir le Mozambique, pour unifier les positions de l’Afrique au sein de cette instance onusienne, afin de garantir une meilleure défense des priorités des pays du continent et de ses ambitions légitimes», ajoute la même source.
Par ailleurs, Attaf a passé en revue, avec son homologue guyanien, les moyens d’œuvrer ensemble au sein de cet organisme onusien et les perspectives de renforcer la coordination avec les Etats africains membres pour constituer un bloc uni au sein du Conseil.
Les deux parties se sont réjouies de l’engagement commun des deux pays vis-à-vis du Groupe des Etats non-alignés et du Groupe des 77 + la Chine.
«La rencontre était également l’occasion d’évoquer les potentialités et les opportunités de coopération bilatérale, notamment dans les domaines de l’énergie et de l’agriculture», ajoute la même source.
Les démarches initiées par l’Algérie en vue de soutenir la stabilité sécuritaire du continent africain présentées
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, s’est entretenu avec la vice-secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Amina Mohammed, et la secrétaire générale adjointe aux affaires politiques à l’ONU, Rosemary DiCarlo, dans le cadre de sa visite de travail au siège de l’ONU, à New York, chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué, hier, un communiqué du ministère.
Attaf a passé en revue, lors de sa rencontre avec Amina Mohammed, «les relations de coopération entre l’Algérie et l’ONU dans les domaines liés à la mise en œuvre du plan de développement durable de 2030, adopté comme cadre général pour l’orientation de l’action de développement aux niveaux national et international», précise le communiqué.
Les deux parties ont évoqué notamment «les perspectives de renforcement du soutien international au profit du continent africain, en vue d’appuyer ses efforts visant à réaliser la croissance et la prospérité commune dans le contexte de la relance des grands projets continentaux, à l’instar de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)».
Attaf a saisi cette occasion pour présenter les démarches initiées par l’Algérie sous la conduite du président Tebboune, «en vue de soutenir la stabilité sécuritaire du continent africain et encourager sa croissance économique à travers les différents projets de développement économique dont le financement et la concrétisation sont supervisés par l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement dans plusieurs pays africains frères», a-t-on relevé de même source.
Les principaux axes de coopération entre l’Algérie et l’ONU dans la promotion de la paix passés en revue
Le ministre des Affaires étrangères a également tenu une réunion de travail avec la secrétaire générale adjointe aux affaires politique, Rosemary DiCarlo, avec qui il a passé en revue plusieurs dossiers politiques constituant «les principaux axes de coopération entre l’Algérie et l’ONU, en vue de la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région et tout le continent», ajoute-t-on de même source.
Les deux parties ont également évoqué les développements des crises au Mali, en Libye et au Soudan, outre les défis sécuritaires grandissants dans la région sahélo-saharienne.
Elles ont abordé, en outre, les perspectives de relance du processus politique au Sahara occidental et des négociations directes entre les deux parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, dans le souci de parvenir à une solution juste et durable garantissant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination.
Enfin, les deux parties ont convenu de «poursuivre le dialogue et l’échange d’informations et d’analyses de manière régulière, en sus de la coordination et du renforcement des efforts, notamment dans la perspective de l’adhésion de l’Algérie au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025».