Le nombre de projets d’investissement qui ont été enregistrés du 1er novembre 2022 au 25 mai 2022 s’élève à 2.318, d’une valeur de plus de 7 milliards de dollars, selon le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache.
Dans une allocution prononcée lors d’une journée d’étude sur le financement et l’accompagnement bancaire des projets d’investissement, Omar Rekkache a indiqué que «parmi les 2.318 projets d’investissement enregistrés au cours des sept derniers mois, 49 sont étrangers (16 directement et 33 en partenariat)», ajoutant que «le montant total autorisé pour ces investissements s’élève à plus de 1.014 milliards de dinars, soit plus de 7 milliards de dollars».
Le même responsable a souligné que «l’autofinancement de ces projets dépasse les 52 %, ce qui laisse prévoir une plus grande contribution des banques dans le financement des investissements, surtout après l’entrée en vigueur prochaine de la loi sur les procédures d’octroi de foncier industriel». Il a souligné que cette «loi va permettre d’accélérer la roue de l’investissement», ce qui nécessite, selon lui, «une plus grande implication des banques dans le processus, ce que nous avons vu de la volonté des responsables des banques». Dans ce contexte, il a considéré que «le financement des investissements est un enjeu vital et crucial» et souligné «l’importance de poursuivre la réforme du système bancaire afin de construire un système financier souple, moderne et efficace capable de mobiliser l’épargne et de l’allouer efficacement et contribuer au développement du crédit bancaire».
Rekkache a également appelé à «la mise en place de mécanismes nouveaux et innovants répondant aux besoins de financement des investisseurs par l’élargissement et la diversification des produits et des services financiers proposés». Le même responsable a souligné «la nécessité de travailler à réduire le coût des crédits afin de les rendre plus attractifs pour l’investissement».
Pour sa part, le président de l’Association professionnelle des banques et des institutions financières, Zahr Latrash, a indiqué que «les chefs d’entreprise et les employeurs sont des partenaires du développement économique à travers la création de richesse et de valeur ajoutée», soulignant que «l’objectif est de développer l’économie nationale».