Nul n’ignore, aujourd’hui, que grâce aux orientations éclairées du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la question de la promotion et de la protection des droits de l’enfant se retrouve au cœur des priorités des politiques nationales. Ceci parce que l’Algérie a franchi de grands pas en matière de consécration des droits de l’enfant et de sa protection.
Et c’est dans cette optique que la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Krikou, a pris part, ce mercredi, par visioconférence, aux travaux du 6e Congrès arabe de haut niveau des droits de l’enfant, organisé par la Ligue arabe, à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant, célébrée le 1er juin de chaque année, indique un communiqué du ministère.
Dans une allocution prononcée en cette occasion, Krikou a affirmé que «la question de la protection et de la promotion de l’enfance revêt une importance particulière qui se reflète dans les politiques nationales de chaque Etat», précisant que «les droits de l’enfant en Algérie sont consacrés et protégés par la Constitution».
Rappelant les acquis réalisés dans le domaine de l’enfance sur le double plan législatif et institutionnel, la ministre a ajouté qu’«en application de ces dispositions constitutionnelles, et conformément aux engagements internationaux de l’Algérie en matière de protection et de promotion de l’enfance, la loi relative à la protection de l’enfance a été promulguée», soulignant que «notre pays a procédé à la mise en place de plusieurs mécanismes garantissant la protection de cette catégorie».
En matière de prise en charge de l’enfance en situation de détresse, Kaouthar Krikou a tenu à rappeler «l’ouverture d’établissements d’éducation et d’enseignement spécialisés dédiés aux enfants aux besoins spécifiques pour leur intégration sociale, grâce à des programmes adaptés et des mécanismes d’aide aux familles démunies», ajoutant que «ces efforts s’effectuent dans un cadre intégré et cohérent entre les différents secteurs et organismes nationaux concernés par l’enfance, en vue de l’élaboration de politiques publiques destinées à cette frange de la société».
C’est pourquoi, et dans le souci que les autres pays arabes fassent de même, la ministre a mis en avant «les efforts consentis dans le cadre de la Ligue arabe concernant les programmes tracés au profit de l’enfance», soulignant «la coordination et la cohésion qui caractérisent l’action arabe dans ce domaine».