Le directeur de l’exploitation météorologique et de la climatologie à l’ONM, Salah Sahabi-Abed, a révélé que des périodes de sécheresse prolongées et des pluviométries extrêmes de plus en plus fréquentes sont prévues à l’avenir.
Il a réitéré, dans une déclaration à l’APS, «la nécessité d’élaborer des stratégies à tous les niveaux, notamment local, pour réduire l’impact négatif des changements climatiques».
Le même responsable a souligné qu’«il faut s’attendre à ce genre d’événement et s’y habituer, dans la mesure où tous les scénarios futurs pour les années à venir prévoient des sécheresses plus prolongées et des pluviométries extrêmes de plus en plus intenses et fréquentes».
Pour cet expert, «l’anticipation et la prévention demeurent la clé de la réussite pour minimiser les dégâts», expliquant que «les pluies qui tombent après une longue période de sécheresse ne s’infiltrent pas facilement dans le sol, mais ruissellent et causent des dégâts, du fait qu’elles circulent sous forme de torrents».
L’orateur a précisé, dans ce sens, que «les pluies à caractère orageux qui tombent durant les périodes de transition, aux mois de mai, septembre et octobre, sont caractérisées par de fortes intensités».
«Le climat a commencé à changer et on évoque d’ores et déjà la tropicalisation du climat en Europe», a-t-il fait savoir, développant que «le climat tropical est connu par ses températures élevées et ses pluies orageuses et intenses».
Sahabi a mis l’accent sur la nécessité d’«investir dans la prévention», rappelant à ce propos que l’OMM a relevé qu’«un dollar investi dans la prévention contre les phénomènes météorologiques fait économiser 15 dollars».