Le directeur central au ministère de la Pêche, Omar Dermach, a révélé, ce mercredi, la participation de 32 navires algériens, dont trois de fabrication locale, à la campagne de pêche au thon rouge vivant, estimé cette année à 2.023 tonnes, appelant à «la nécessité d’encourager l’investissement dans le domaine des fermes d’engraissement de thon rouge vivant pour soutenir les rendements importants du Trésor public».
S’exprimant sur les ondes de la Chaîne I de la Radio algérienne, Dermach a déclaré que «le ministre de la pêche et des produits de la pêche, Ahmed Badani, a donné, lundi dernier, au port de Gouraya, à Tipasa, le coup d’envoi officiel du lancement de la campagne de pêche au thon rouge vivant pour l’année 2023 avec la participation de 32 navires de pêche, dont trois de fabrication locale».
Il a ajouté : «La part de l’Algérie dans la pêche au thon rouge vivant est passée de 1 650 tonnes, la saison dernière, à 2 023 tonnes cette saison, grâce à l’amélioration du rendement de la flotte de pêche au thon qui est soutenue par des navires de fabrication locale.»
Il a expliqué que «les navires participant à cette campagne, qui durera 45 jours, seront appuyés par des mécanismes et des équipements de pointe dirigés par des équipages algériens», et que «cette opération sera supervisée par des observateurs algériens du ministère de la Pêche et des observateurs du Comité international pour la conservation du thon rouge dans l’océan Atlantique».
Dans ce contexte, le même responsable a révélé que «le thon rouge vivant pêché est placé au niveau des fermes d’engraissement pendant une période de 6 mois, après quoi il est vendu au niveau des marchés internationaux».
D’autre part, l’invité a revendiqué «la nécessité d’encourager les investissements dans le domaine de l’élevage et de l’engraissement de thon rouge vivant afin de permettre à l’Etat algérien de bénéficier de revenus supplémentaires et de soutenir le Trésor public».
D’autre part, le directeur central au ministère de la Pêche a révélé que «5% de cette part est transférée au marché local au moyen de la pêche virtuelle qui est parrainée par de petits navires professionnels».
Il a également indiqué qu’après la fin de cette campagne, «ces navires iront pêcher en haute mer pour valoriser la production nationale et augmenter ses capacités, notamment grâce à la coopération bilatérale et internationale avec certains pays voisins, permettant à l’Algérie d’obtenir récemment sept quotas de pêche au niveau de l’Etat mauritanien».
Il a poursuivi en disant : «La réglementation de ce type de pêche sera bientôt portée au niveau du secrétariat général du gouvernement pour approbation» et qu’«il est également nécessaire de former des équipes spécialisées dans ce domaine, en renforçant les programmes de formation, conformément aux normes internationales applicables».
En ce qui concerne la stratégie du ministère dans le développement de l’industrie manufacturière liée à la pêche, Dermach a déclaré que «ses services encouragent l’industrie manufacturière liée à la pêche et soutiennent le secteur de la pêche d’autant plus qu’il existe de nombreuses institutions actives dans ce domaine au niveau national qui ont obtenu des résultats positifs, stimulant ainsi de nombreuses personnes à solliciter des investissements dans cette activité, ce qui pourrait contribuer à l’accès aux marchés africains».