Tourné dans la casbah de Dellys, Bakdi, un film documentaire du réalisateur Saïd Boufellah, a remporté au total de douze prix dans les manifestations cinématographiques internationales.
Au Festival international du film de Durban (Afrique du Sud), au Festival international du court métrage de Médenine (Tunisie) en passant par le Festival international du Sénégal, ce film n’a eu de cesse de rafler les prix.
La dernière distinction remportée par cette œuvre cinématographique remonte à une dizaine de jours. Il s’agit du 2e prix (argent) du Festival international du film de Durban (Afrique du Sud), qui a vu la participation de 1.200 œuvres de différents pays. Ce nouveau prix s’ajoutera au Kellal d’argent remporté au Festival international du court métrage de Médenine (Tunisie), au prix du jury du Festival international du film d’Al Dhahira, au Sultanat d’Oman, et au prix du jury du Festival international du Sénégal.
Les autres récompenses sont, notamment, le prix du meilleur film au Festival international des films identitaires du Burkina Faso, celui du meilleur film documentaire au Festival international Safir d’Irak, au prix à l’Egyptian American Film Festival For Cinema and Arts et l’Oasis d’or au Festival international du cinéma environnemental de Tunis.
Le réalisateur et scénariste Saïd Boufellah a indiqué que le film Bakdi, classée dans la catégorie cinéma-réalité, relate en 25 minutes le quotidien de l’artiste spirituel Bakdi Mohammed (75 ans) dit «Bakhlali», dont l’œuvre porte le nom, accompagné par une musique douce de Salah Malki. Le film, dont le tournage a duré deux ans, évoque la nature, ses tourments et l’esprit de la casbah de Dellys, en exploitant les déchets de l’homme et de la nature pour en faire des formes, figures et peintures artistiques en bois. Le réalisateur s’est appuyé dans le tournage des scènes de ce film documentaire sur des techniques modernes, comme les drones utilisés pour le tournage des scènes en hauteur et pour explorer les étroites ruelles de l’antique casbah de Dellys.
A noter que le cinéaste Saïd Boufellah s’est imposé, ces dernières années, par la réalisation nombre d’œuvres cinématographiques, les plus importantes étant Vers l’inconnu, Un village kabyle, L’amour et la peste, Le joyau de la Saoura, Les ombres de la vérité, Tidelés et El Houta. Plusieurs de ses œuvres ont été récompensées par des prix nationaux, notamment au Festival du film Oasis de Ouargla, le Festival du film de jeunesse de Batna et celui du long métrage de Mascara.