Le directeur général de l’Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE), Mohamed Deramchi, a indiqué que «le besoin national en eau potable est estimé à 3,4 milliards de mètres cubes», affirmant qu’il sera «assuré». «Si l’on ajoute les 1,5 milliard de mètres cubes par jour qui seront produits par les cinq stations de dessalement d’eau de mer qui vont être lancées d’ici la fin de l’année 2024, nous allons pouvoir couvrir la totalité des besoins des citoyens en eau potable», a-t-il affirmé.
Dans un passage sur les ondes de la Chaine III de la Radio nationale, Deramchi a révélé que le plan de dessalement d’eau de mer intervient pour parer au stress hydrique qui se poursuit depuis «au moins quatre ans déjà». «Depuis quatre ans, nos barrages, qui ont une capacité entre 8 et 10 milliards de mètres cubes, n’ont pas pu cumuler moins de la moitié, ce qui veut dire que le déficit continue de s’accentuer», a déploré le DG de l’AGIRE, assurant que, pour la période estivale, les quantités disponibles sont maîtrisées et peuvent subvenir aux besoins des citoyens pendant cette période.
D’après le même responsable, le secteur de l’hydraulique a un plan d’intervention de telle sorte que les volumes qui sont emmagasinés arriveront à répondre au besoin en eau en période estivale. Il a souhaité, dans ce cadre, qu’«il y aura des pluies au courant de l’automne prochain pour parer à cette situation de stress hydrique» et a appelé les citoyens à «participer à la préservation de la ressource en eau en investissant dans des citernes d’eau et en adoptant des gestes responsables».