Les travaux de la troisième Conférence des parlementaires africains sur le climat et la justice climatique, qui se tiendront sur deux jours à Johannesburg (Afrique du Sud) ont débuté, ce mardi, avec la participation d’une délégation du Conseil de la nation présidée par Omar Dadi Adoun, président de la commission des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, selon le communiqué du Conseil.
Organisée en coopération avec l’Alliance africaine pour la justice climatique (PACJA) sous le thème «Le continent africain à la croisée des chemins : transition équitable et souple des contributions déterminées au niveau national et propices aux aspirations de développement de l’Afrique», Omar Dadi Adoun, président de la Commission des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, a souligné que «la lutte contre le changement climatique ne se fera pas efficacement sans le respect des pays pour les obligations émanant des sessions de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, y compris notamment la réduction des émissions, ainsi que l’identification des causes, au premier rang desquelles l’exploitation insensée des ressources naturelles et l’inégalité économique course, sans que les acteurs en assument l’entière responsabilité, en corrigeant sérieusement tous les écarts qui ont conduit à cette situation environnementale globale linéaire».
Il a ajouté: «Nous en Algérie, les dirigeants et le peuple, nous sommes conscients de la gravité de ce problème, étant donné que l’Algérie fait partie des pays touchés par les effets néfastes du changement climatique, alors que nous recherchons, à travers une politique nationale globale, sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à contribuer à réduire le réchauffement climatique et ses répercussions sur notre pays et la région.»
Ajoutant que «nous nous engageons à travailler à la réduction progressive des gaz à effet de serre, dans le cadre de l’Accord international sur le changement climatique, à travers un plan climat national qui comprend 155 projets».
Le communiqué a indiqué que «la conférence vise à mobiliser un large soutien pour des décisions justes, équitables et fondées sur la science, dans le but de mettre en œuvre des politiques nationales de protection de l’environnement, tout en donnant un plus grand rôle aux parlementaires dans le domaine de la législation qui prend en compte la préservation de l’environnement et les conséquences du changement climatique Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (UNFCCC)».