Les prix du pétrole ont chuté aujourd’hui, lundi, alors que l’impact des inquiétudes concernant la demande de carburant aux Etats-Unis et en Chine, les plus grands consommateurs mondiaux, l’emportait sur l’optimisme concernant les approvisionnements serrés en raison de toute réduction de la production du groupe OPEP+. A 04h06 GMT, les contrats à terme sur le brut Brent ont chuté de 63 cents, ou 0,85 %, à 73,54 dollars le baril et ceux sur le brut West Texas Intermediate ont chuté de 58 cents, ou 0,83%, à 69,46 dollars le baril.
La semaine dernière, ces deux indices de référence ont chuté pour la quatrième semaine consécutive, soit la plus longue période de baisse continue sur une base hebdomadaire depuis septembre 2022, en raison des craintes que les Etats-Unis n’entrent en récession en raison de l’existence d’une «possibilité élevée» d’un défaut historique de remboursement de la dette au cours des deux premières semaines de juin.
Les investisseurs ont recherché des valeurs refuges telles que le dollar américain, qui ont stimulé le billet vert et rendu les matières premières libellées en celui-ci plus chères pour les détenteurs d’autres devises.
Par ailleurs, l’OPEP+ a annoncé en avril des réductions de production supplémentaires d’environ 1,16 million de barils par jour, portant la réduction totale de la production à 3,66 millions barils par jour. Cependant, le ministre irakien du Pétrole, Hayan Abdul-Ghani, a déclaré que «l’Irak ne devrait pas participer à de nouvelles réductions de la production pétrolière dans le cadre du groupe OPEP + lors de la prochaine réunion du groupe en juin».
La secrétaire américaine à l’Energie, Jennifer Granholm, a déclaré, jeudi dernier, aux membres de la Chambre des représentants que les Etats-Unis pourraient commencer à racheter du pétrole pour la réserve stratégique de pétrole après avoir conclu une vente approuvée par le Congrès en juin.