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L’Algérie inondée de drogue via sa frontière ouest: Les efforts consentis pour lutter contre ce phénomène mis en valeur

Ferhat Zafane by Ferhat Zafane
mai 15, 2023
in Dossier, la une, société-santé
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D’année en année, le fléau de la drogue prend de l’ampleur avec d’énormes quantités de saisies, généralement aux frontières. La répression doit concerner essentiellement les trafiquants de drogue et de psychotropes, des individus ou des groupes criminels qui tirent profit de la détresse des personnes en proie à l’accoutumance.

La répression doit s’intensifier, c’est ce que tente de prévoir le nouveau projet de loi du gouvernement. Il s’agit, en somme, de cibler les sources d’approvisionnement. Du Maroc et de certains pays du Sahel en proie à la déstabilisation et à la détresse sociale sont acheminées d’énormes quantités de drogue. Et, parfois, l’Algérie sert de point de passage aux trafiquants vers les pays européens, où la consommation est importante. Pour la seule année 2022,  les services de sécurité ont indiqué que pas moins de 60 tonnes de kif traité en provenance du Maroc ont été saisies. En outre, les mêmes sources ont également révélé que le taux de consommation de la cocaïne en Algérie a augmenté de 200 % au cours des dix premiers mois de l’année dernière, alors que les autres substances illicites ont connu une augmentation de la consommation de l’ordre de 100 %.

Il est un secret de Polichinelle que notre voisin de l’Ouest, le régime du Makhzen, accentue son hostilité à l’égard de l’Algérie par d’interminables tentatives d’inonder le territoire national de quantités de kif traité qu’il utilise comme arme de destruction massive contre la jeunesse algérienne.

Pour cerner la question, il faut relever l’existence d’une enquête épidémiologique nationale et globale de la prévalence de la drogue en Algérie initiée en 2016 par l’ONLD, dépendant du ministère de la Justice. Ainsi, si l’Etat algérien est mobilisé pour lutter par tous les moyens contre ce fléau de la drogue, devenu une menace pour la sécurité nationale, la mobilisation de la société à tous les niveaux, à commencer par la cellule familiale, est requise dans ce combat contre les différentes formes de drogue en circulation dans nos villes et villages.

Abidat : «Un fléau qui prend des proportions alarmantes»

Interrogé à ce propos, Abdelkrim Abidat, psychothérapeute et président du Conseil national pour la sauvegarde de la jeunesse, a tiré la sonnette d’alarme sur ce fléau qui prend des «proportions alarmantes». S’agissant des mesures prises dans ce cadre, notre interlocuteur a affirmé que «les différents secteurs concernés ont élaboré une stratégie nationale globale et équilibrée visant essentiellement à endiguer l’écoulement de stupéfiants, tout en œuvrant à la réduction de la demande avec la garantie d’une prise en charge efficace des toxicomanes en matière de traitement et d’insertion sociale sous la supervision d’un groupe de travail spécialisé dans la prévention contre ce phénomène».

Abidat a précisé, dans la foulée, que «les différents services de sécurité œuvrent à l’élaboration et à la mise en œuvre de plans d’action en impliquant leurs unités opérationnelles dans la lutte contre le trafic de drogues et de psychotropes et en adoptant une politique préventive basée sur la sensibilisation aux risques de ce phénomène». Dans le même contexte, il a rappelé «la mise en place d’une stratégie nationale de prévention contre les bandes de quartiers, s’étalant entre 2023 et 2026 sous la supervision d’une commission nationale qui constitue un élément essentiel dans la lutte». Une stratégie qui vise, selon Abdelkrim Abidat, «l’adoption de mécanismes de vigilance et d’alerte et de détection précoce, l’information, la sensibilisation et la garantie d’une couverture sécuritaire».

«Les proportions inquiétantes que prend le phénomène de la drogue en termes de quantités introduites dans notre pays et sa consommation qui se propage chez la population juvénile sont vraiment à combattre par tous les moyens», a-t-il souligné.

Khiati : «La drogue, sous différentes formes, est une vraie menace pour la société» 

Pour sa part, le professeur Mustapha Khiati, président de la Forem, que nous avons joint hier, a affirmé que «ce phénomène de consommation de drogue est une vraie menace pour notre société», rappelant que «le taux de consommation en Algérie augmente d’une année à une autre».

Le premier responsable de cet organe a fait savoir que «l’Algérie est ciblés par d’autres pays voisins, notamment à l’ouest et du Sahel, avant que la marchandise ne soit distribuée sur tout le territoire national». Dans la même optique, notre interlocuteur a mis en exergue que «ces pays veulent noyer l’Algérie, notamment ses jeunes, sachant que 75 % de la population est constituée de jeunes». Et de poursuivre en affirmant que «l’Algérie compte plus de 800.000 consommateurs de drogue, ce qui pose un réel problème de santé et de sécurité publiques». C’est pourquoi, Mustapha Khiati a mis en valeur «les efforts consentis par l’Algérie pour lutter contre ce phénomène, tout en mettant en place des plans d’action qui ont pour objectif de freiner ce fléau qui devient menaçant». «Il faut durcir encore plus les lois contre les dealers», a-t-il ajouté.

«La société civile doit joindre ses efforts aux services de sécurité qui font un formidable travail»

Le professeur Khiati n’a pas manqué d’évoquer «le rôle des autorités qui font un travail de fourmis et hautement dissuasif », ajoutant qu’il faut «mettre la main dans la main afin de lutter contre ce fléau qui détruit nos coutumes et nos traditions». Et de poursuivre son analyse en indiquant que «le trafic de drogue peut avoir des effets directs sur la jouissance des droits de l’Homme, tels que le droit et l’accès à la santé. Il affecte également le développement socioéconomique et l’épanouissement des individus dans une société donnée».

«Considérer les consommateurs comme des victimes et non des malfrats»

Khiati a insisté sur la nécessité d’éviter de «prendre en otage les jeunes, entre la dépendance et la répression, et les considérer plutôt comme des victimes», rappelant que «la consommation de cannabis en Algérie a pris de l’ampleur, et c’est une raison supplémentaire pour faire preuve de souplesse et œuvrer à la réintégration des victimes». Dans le même contexte, il a estimé utile de donner des chiffres pour montrer l’étendue  de la consommation de drogue en Algérie. «Nous sommes passés de 10.000 affaires liées à la drogue au début des années 2000 à pratiquement 100.000 aujourd’hui, cela veut dire que la sécurité du pays est menacée par les narcotrafiquants», a-t-il souligné. Raison pour laquelle notre interlocuteur a indiqué qu’«il est impératif de lutter contre les narcotrafiquants car ils visent le maillon le plus faible de notre peuple, la jeunesse. La loi de 2004 n’est plus suffisamment dissuasive pour les trafiquants. Les peines prévues contre eux n’étaient pas très lourdes. Souvent après deux ou trois ans, des personnes condamnées ont continué à s’adonner à ce trafic, parfois avec des réseaux beaucoup plus importants. Aujourd’hui, avec les nouvelles peines, 15, 20 ans ou même la perpétuité, l’Etat ne négocie pas avec ce genre de trafiquant, il faut cibler toute la chaîne du trafic».

«Nécessité de créer un observatoire pour le suivi des drogues»

«Le trafic de drogue s’apparente également à une problématique de santé publique aux multiples facettes», selon Pr Mustapha Khiati, qui appelle à la création d’un «observatoire pour le suivi des drogues».  Et dans la même logique d’une réponse globale, le professeur a ajouté : «Il est impératif que les acteurs de la société apportent leur contribution. Nous avons besoin d’une synergie sociale pour lutter contre ces trafics, devenus de véritables dangers pour la sécurité du pays. Il faut associer tout le monde, les éducateurs, les instituteurs, les imams…».

Tags: drogue
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