Pour valoriser la recherche scientifique et lui accorder un intéressement de la part des pouvoirs publics, il a été décidé, selon Sid Ali Zerrouki, directeur général de l’accélérateur des startups «Algéria Ventures», d’accorder des avantages fiscaux et des incitations aux entreprises qui mènent des recherches scientifiques.
En effet, «un arrêté interministériel signé récemment accorde des avantages aux entreprises intéressées par la recherche scientifique», a-t-il fait savoir, en sa qualité de représentant du ministre de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Petites et moyennes entreprises à la cérémonie d’ouverture de la première édition du Salon international de la synergie industrielle à Oran.
En outre, le même responsable a indiqué que «l’arrêté interministériel a été signé il y a moins d’une semaine» et qu’il prévoit, selon lui, «des avantages certains aussi bien dans le domaine de l’exonération fiscale que dans celui des facilités accordées».
La décision, a-t-il dit, est «accompagnée de textes d’application de la loi de 2016 sur les institutions de recherche scientifique car elle montre tous les mécanismes et clarifie la méthode de travail pour ces institutions».
Il a souligné, également, que «le ministère des Finances a eu un rôle majeur dans la rédaction des textes au service de l’économie et des entreprises nationales dans la parité».
Pour sa part, le représentant du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Boudjemia Karim, a déclaré, lors de la cérémonie d’ouverture du Salon international de la synergie industrielle qui a lieu au Centre des conventions Mohamed Benahmed à Oran, du 13 au 16 mai, que le salon met en avant les directives des pouvoirs publics pour développer la contribution du secteur industriel au produit intérieur brut qui est actuellement estimée entre 5 et 6 % et devrait atteindre entre 10 et 15%.
La contribution du secteur industriel au produit intérieur brut, a expliqué Boudjemia, est obtenue «grâce à la valorisation de diverses initiatives visant à convertir les matières premières en biens manufacturés et en produits destinés à d’autres secteurs».
Il est également important de souligner que «l’investissement en Algérie est encouragé à travers deux grands dispositifs : celui de soutien aux investisseurs qui leur accorde des avantages et des facilités à travers une agence publique spécialisée (l’Agence nationale de développement de l’investissement) et celui du Conseil national des investissements».
Pour les investisseurs, le dispositif d’encouragement offre de nombreux avantages en matière de financement, de fiscalité et de droits de douane, de réalisation d’infrastructures, de concession de terrains etc.