La commission de l’agriculture, de la pêche et de la protection de l’environnement à l’Assemblée populaire nationale (APN) a organisé, ce lundi, une journée parlementaire sur «le rôle de la banque de semences dans la réalisation de l’autosuffisance et de la sécurité alimentaire durable».
A l’ouverture de cette journée parlementaire, le président de l’APN, Brahim Boughali, a affirmé dans son allocution que «l’idée de créer une banque de semences est au cœur d’une stratégie de sécurité intégrée visant à atteindre la sécurité alimentaire et à préserver les capacités de l’Algérie dans le domaine agricole, tout en garantissant le droit des générations futures». Boughali a estimé que «parler de la banque de semences signifie un aspect important de la souveraineté nationale», soulignant «l’importance de cette banque, qui s’inscrit dans les plans de développement durable et dans l’effort global de renforcement de la sécurité en consacrant la cohésion nationale, l’harmonie des institutions étatiques et la cohésion du peuple et de l’armée afin de face aux défis et paris divers». Dans ce contexte, le président de l’APN a indiqué que «la banque de semences permettra de réduire la facture des importations et d’atteindre la sécurité alimentaire, un objectif vital qui doit être atteint en s’appuyant sur les compétences nationales».
«La banque de semences sera également chargée de préserver et de développer le patrimoine génétique des cultures agricoles produites localement», a-t-il ajouté.
Boughali a aussi appelé à «la création de plusieurs filiales et d’annexes de la banque pour couvrir tout le territoire national». Boughali a affirmé à la fin de son intervention que «la préservation des semences pour les générations futures est nécessaire au regard de leur importance en tant que ressource vitale et de leur grande réflexion sur le développement durable dans le domaine de l’agriculture», tout en appelant à «l’exploitation des résultats de la recherche scientifique dans le domaine pour développer les caractéristiques des plantes afin qu’elles soient capables de résister aux changements climatiques, augmenter la production et apporter des revenus supplémentaires à l’Algérie une fois le stade de l’exportation atteint».