Après une longue absence, la Syrie est de retour au sein de la Ligue arabe. C’est ce qui a été décidé lors d’une réunion extraordinaire tenue ce dimanche, au Caire par le Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères.
Les ministres se sont mis d’accord lors d’une réunion consultative à huis clos sur un retour conditionnel de la Syrie dans la Ligue des Etats arabes après une absence qui a duré environ 12 ans. Il a également été précisé que «le projet de décision, qui sera officiellement publié ultérieurement, prévoit la reprise de la participation des délégations syriennes aux réunions de la Ligue à partir d’aujourd’hui 7 mai (Hier, NDLR)».
Djamel Rouchdi, porte-parole de la Ligue arabe, a déclaré aujourd’hui que «les ministres des Affaires étrangères prendraient une décision concernant la levée de la suspension de l’adhésion de Damas». Il a également déclaré que «lors de la réunion on discutera des résultats des mini-réunions ministérielles arabes tenues en Arabie saoudite et en Jordanie pour le retour de la Syrie et de son invitation au prochain sommet arabe à Riyad, selon ce qui a été rapporté par l’agence de presse Al- Arab (APA).
Les ministres des Affaires étrangères de la Jordanie, de l’Arabie saoudite, de l’Irak, de l’Egypte et de la Syrie ont tenu une réunion consultative la semaine dernière pour discuter des moyens de rapatrier les réfugiés syriens des pays voisins pour que les autorités syriennes étendent leur contrôle sur toutes les terres et résoudre le problème du trafic de drogue. Cela fait suite à une autre réunion tenue à la mi-avril par les ministres des Affaires étrangères des pays du Conseil de coopération du Golfe en Arabie saoudite à laquelle l’Egypte, l’Irak et la Jordanie ont également participé pour discuter du retour de la Syrie à l’université. Dans ce document, ils ont convenu de l’importance d’un rôle de leadership arabe dans les efforts visant à mettre fin à la crise syrienne.
Il convient de noter que la Ligue arabe avait suspendu l’adhésion de Damas en novembre 2011 et lui avait imposé des sanctions politiques et économiques à l’époque suite à la flambée de la violence dans le pays.