Dans le sillage de la commémoration de la fête internationale des travailleurs qui coïncide chaque année avec la date du 1er Mai, Mohamed Charaf Eddine Boudiaf, en sa qualité de représentant du ministère du Travail, est revenu sur les acquis des travailleurs algériens, à l’occasion de son passage, ce lundi, sur les ondes de la Radio nationale
Les décisions prises par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en faveur de la classe ouvrière, ont donc été mises en exergue. C’est pourquoi, en cette occasion, Mohamed Charaf Eddine Boudiaf a salué «les successives mesures prises par le chef de l’Etat, particulièrement celles en faveur des catégories de travailleurs, des retraités et des chômeurs, sans omettre de citer la révision annuelle en permanence des pensions et allocations de retraite, le 1er Mai de chaque année».
L’invité de la Radio a également souligné «le passage, depuis juin 2020, du SNMG (Salaire national minimum garanti) de 18 000 dinars à 20 000 dinars, l’exonération de l’IRG (Impôt sur le revenu global) des salaires de moins de 30 000 dinars, la révision du point indiciaire et les successives augmentations des salaires qui se poursuivront au cours de l’année prochaine 2024», a-t-il indiqué.
Comme avancée dans le domaine de la prise en charge des préoccupations des travailleurs, l’invité de la Radio n’a pas omis de rappeler la décision, non moins importante, du président de la République relative à «l’instauration, pour la première fois en Algérie, de l’allocation chômage au profit des primo-demandeurs d’emploi et ayant touché quelque 1 929 000 bénéficiaires». Celle-ci, faut-il le rappeler, a également été «revalorisée passant de 13 000 dinars à 15 000 dinars».
C’est pourquoi, le représentant du ministère du Travail a souligné que «toutes ces mesures visent au soutien du pouvoir d’achat des citoyens, principe figurant dans les 54 engagements du président lors de sa candidature à la magistrature suprême», insistant sur le fait que «l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) et le seul et unique organisme habilité à gérer le dossier, en coordination avec les ministères de l’Intérieur et de la Solidarité nationale».
Il est à noter qu’en cette occasion, Mohamed Charaf Eddine Boudiaf a tenu à rendre un vibrant hommage à «tous les travailleurs ayant contribué à la mise en place de la plateforme numérique sans laquelle ce projet n’aurait pas pu voir le jour», a-t-il précisé.
Et d’ajouter : «Un outil consacrant notamment la transparence qui, en coordination avec les autres services et secteurs, permet qu’aux seuls candidats d’en bénéficier grâce aux efforts de l’Etat.»