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«Les drames qui se sont produits dans certaines wilayas ont choqué les Algériens», estiment des sociologues

Hausse de la criminalité en Algérie

Ferhat Zafane by Ferhat Zafane
avril 26, 2023
in Dossier, la une, société-santé
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La criminalité prend des proportions alarmantes dans certaines villes algériennes au point de devenir l’une des principales causes d’inquiétude des citoyens. Devant un taux qui monte en flèche, la situation semble inquiétante, en attestent les chiffres des services de la sécurité.

La criminalité en Algérie est en train de plonger la société dans la peur et l’insécurité. Crimes, vols, agressions physiques, trafic de drogue et cybercriminalité sont autant de délits enregistrés par les services de sécurité qui, pourtant, ne ménagent aucun effort pour endiguer ce fléau ou, tout au moins, le diminuer à une proportion minime. La criminalité en milieu urbain inquiète sérieusement. Et les sociologues sont formels : jour après jour, la violence confirme son ancrage dans la société algérienne. Aujourd’hui, plus que jamais, l’Algérie fait face à une progression inquiétante de la criminalité, ce qui a contraint les services de sécurité à créer de nouvelles structures et à revoir leur stratégie.

«Police et Gendarmerie nationale axent leur travail sur l’aspect opérationnel»

En outre, la DGSN et la Gendarmerie nationale entendent  bien resserrer l’étau sur les criminels de tous bords à travers une nouvelle approche qui consiste à axer le travail sur l’aspect opérationnel. Désireux de connaître les causes du passage à l’acte des bandes criminelles, le président de la Forem, Mustapha Khiati, n’a pas caché ses inquiétudes devant ce phénomène en se disant «préoccupé par l’ampleur prise par la criminalité sous toutes ses formes en Algérie». «Hormis la criminalité dans son approche classique, il y a un nouveau phénomène, celui des bandes organisées qui posent un réel problème de sécurité dans les quartiers et les villes. Je pense que les services de sécurité sont conscients de ce phénomène qui prend de l’ampleur», a-t-il indiqué.

«On peut discuter des raisons sociologiques et psychologiques, mais il faut aujourd’hui mettre en place des plans d’endiguement de la criminalité», a-t-il ajouté. Pour cela, «il faut des mesures comme interdire le port d’arme blanche et faire des contrôles, le tout assorti d’amendes ou d’emprisonnement s’il y a récidive», a-t-il souligné.

Pour ce qui est du trafic de drogue, notre interlocuteur a été formel en plaidant pour un dispositif permanent et efficace, appelant à «s’inspirer des méthodes de certains pays en matière de lutte contre cette forme de criminalité».

«Il y a une expérience qui a eu lieu en Angleterre où, il y a quelques années, les lycéens avaient tous des couteaux dans leur cartable parce qu’il y avait des bandes qui étaient organisées autour des écoles. Il y a eu des mesures qui ont été prises, comme le contrôle des cartables à l’entrée de l’école. Il y a eu aussi des poursuites contre les récidivistes, etc. On pourrait s’inspirer de ce qui se fait à l’étranger en matière de répression de cette criminalité. Des pays ont obtenu des résultats très positifs dans ce domaine», note le président de la Forem, qui n’a pas manqué de préciser qu’«en Algérie, la lutte contre la grande criminalité, surtout celle contre les bandes organisées, est devenue  une priorité».

Par ailleurs, notre interlocuteur estime que «la consommation de psychotropes par les membres des bandes criminelles se greffe au phénomène de la violence». En effet, selon lui, «quand on constitue une bande, on a franchi une ligne rouge, c’est-à-dire qu’on est entré dans un stade ouvert de criminalité. Dès lors, tout est permis de l’autre côté : le meurtre, les agressions, le vol, le rançonnement, le trafic de drogue … Et pour montrer leur force, ils utilisent les moyens vils avec usage d’armes blanches de différents types».

«L’ouverture de centres d’écoute en faveur des jeunes peut réduire la criminalité»

Mustapha Khiati insiste sur la prévention avec «l’ouverture de centres d’écoute en faveur des jeunes et le fait d’essayer de diminuer ce qui puisse exister dans les cités où les jeunes  se voient comme des anonymes».

Pour sa part, le sociologue Zoubir Arous, que nous avons joint, ce mercredi, n’a pas pris de gants pour affirmer que  «la démission collective de la famille et, à travers elle, celle de la société mène à un relâchement social dû souvent à la paupérisation qui implique directement une progression de la criminalité, une conséquence des transmutations sociales dont le background est la décennie noire qui a laissé de graves séquelles que seul le temps pourra effacer».

 «Les statistiques en progression de la criminalité inquiètent» 

«Les drames qui se sont produits dans certaines wilayas ont choqué les Algériens. Ils relancent le débat sur la question de la criminalité et l’ampleur qu’elle a prise dans les cités et les quartiers d’Algérie», a-t-il souligné, précisant que «les chiffres de la délinquance en progression des deux dernières années inquiètent».

«Depuis quelques années, la violence, qui mène parfois à des actes criminels, a atteint des dimensions très dangereuses. Sans exagération aucune, elle est devenue une valeur sociétale exercée à tous les niveaux pour des raisons irrationnelles», a-t-il déploré.

 «Un environnement de peur et de crimes incrusté dans le subconscient»

«Nous sommes même revenus aux crimes d’honneur», a indiqué Zoubir Arous, qui a ajouté au sujet des origines de la violence et ses conséquences aussi dramatiques qu’irréversibles qu’«elles sont nombreuses, mais nous pouvons les résumer en quelques points. En plus de l’ignorance, qui est le facteur le plus dangereux, il y a également le malaise social et le mal-vivre. Pour un héritage qui ne dépasse pas un appartement F2, les conflits entre frères et sœurs peuvent arriver jusqu’au crime». Par voie de conséquences, note le sociologue, «nous vivons une fissure sociale très importante».

«Il faut privilégier la sensibilisation»

«Il faut aller vers la sensibilisation, trouver des solutions à ce malaise social et mettre à jour la politique de gestion de l’espace urbain. Quant à la peine de mort, je suis contre pour une seule et bonne raison : tuer le criminel pourrait rendre facile la mort et la vengeance ; par contre, un suivi minutieux des anciens prisonniers et leur offrir la chance de la réintégration sociale sont plus qu’indispensables».

 

Tags: AlgérieCriminalitéViolence
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