Après une période de tension entre l’Algérie et la France, les relations bilatérales semblent revenir à la normale. La levée des récentes tensions liées à un certain nombre de «malentendus» a permis un retour au dialogue entre les deux pays.
Ainsi, en prévision de la visite d’Etat que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aura à effectuer au cours de la deuxième quinzaine du mois de juin en France, deux groupes de travail de part et d’autre préparent cette visite, à la lumière de ce qui est contenu dans la «Déclaration d’Alger» signée à l’été dernier entre le président Abdelmadjid Tebboune et son homologue français, Emmanuel Macron, lors de la visite de ce dernier en Algérie.
Selon des sources sûres, il a été convenu, au cours de cette visite d’Etat, d’aborder «toutes les questions liées à la période coloniale, à la résistance et à la mémoire de la Guerre de libération nationale».
C’est pourquoi, les deux parties algérienne et française travaillent à activer des mesures visant à renforcer les relations bilatérales et à surmonter les étapes d’impasse et de désaccords qui les caractérisent de temps à autre, dont la dernière en date a été la crise diplomatique qui a éclaté dans le contexte de l’extradition secrète de l’activiste franco-algérienne Amira Bouraoui.
Il est important de savoir que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait reçu, hier,, un appel téléphonique de son homologue français, à l’occasion de l’Aïd El-Fitr, au cours duquel les deux présidents ont «évoqué les relations bilatérales et les moyens de les renforcer, y compris la visite d’Etat du président de la République en France, qu’ils ont convenu d’organiser lors de la deuxième moitié du mois de juin, sachant qu’un travail est en cours pour en assurer le succès».
De son côté, l’Elysée a indiqué à ce sujet que «lors d’une conversation téléphonique, les deux chefs d’État s’étaient mis d’accord pour poursuivre l’ambitieux travail de préparation pour faire de cette visite un succès».
Il est important de retenir que la reprise des consultations politiques algéro-françaises est un signe encourageant pour les deux pays et ouvre des perspectives intéressantes pour leur coopération future.