Aujourd’hui, dimanche, des organisations de la société civile ont appelé à l’ouverture de passages sûrs pour les civils et à la mise en œuvre d’une trêve entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide, qui durera 10 jours. Dans un communiqué, elle a confirmé que la majorité des décès dus aux affrontements concernaient des enfants et des femmes, avec 53% d’enfants et 23% de femmes sur le nombre total de morts, selon les statistiques.
Il a également souligné que le conflit a eu un impact négatif sur les établissements de santé, ce qui a entraîné la fermeture de 85% des hôpitaux de Khartoum, notant qu’il y a une pénurie d’équipements et de personnel médical, et de moyens de déplacement pour atteindre les personnes touchées.
En outre, les organisations civiles ont confirmé que plus de 6,3 millions de Soudanais dans la capitale soudanaise souffrent de conditions humanitaires difficiles, en particulier après les récents développements en cours.
Et il a exigé la nécessité de parvenir à une solution immédiate pour arrêter les combats, les parties belligérantes de quitter les villes et la création de zones tampons dans un rayon de 10 kilomètres.
Les combats de samedi ont violé ce qui était censé être une trêve de trois jours qui a commencé vendredi pour permettre aux gens de se rendre dans des zones sûres et de rendre visite à leurs familles pendant la fête de l’Aïd al-Fitr. Chaque camp accuse l’autre de ne pas respecter la trêve.
Il convient de noter que le Syndicat des médecins du Soudan a annoncé que le nombre de victimes des affrontements est passé à 264 civils morts et 1543 blessés.
Le comité a déclaré, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, qu’il y a de nombreux blessés et décès qui ne sont pas inclus dans cet inventaire, et qu’il n’a pas pu se rendre dans les hôpitaux en raison de la difficulté de déplacement et de la situation sécuritaire dans le pays. .
Alors qu’un rapport des Nations unies indiquait que 413 personnes avaient été tuées et 3 500 blessées au 21 avril. Il a expliqué que 132 personnes avaient été tuées à Khartoum, 95 au Nord Kordofan et 61 au Nord Darfour.