A la faveur de la décision d’adopter un nouveau système d’évaluation au niveau du cycle primaire, appelé examen d’évaluation des réalisations, le directeur de l’enseignement primaire au ministère de l’Education nationale, Mohamed Dhifallah, a indiqué que celle-ci vise à «assurer une bonne préparation des élèves pour les cycles de l’enseignement moyen et secondaire». En réalité, selon les ambitions du ministère, il s’agit d’une évaluation sommative qui permet de déterminer le profil de l’élève et ses résultats à la fin de l’année ou du cycle, et de mesurer sa capacité à poursuivre la scolarité à l’échelon supérieur. Pour cela, des épreuves écrites ou pratiques sont organisées à la fin de l’année ou du cycle, au niveau de l’établissement.
Pour l’invité de la rédaction de la Chaîne 1, «le précédent système de calendrier était basé sur l’évaluation de seulement 3 matières qui sont l’arabe, les mathématiques et le français, ce qui a conduit à l’enregistrement des échecs à partir de la première année avec un taux estimé à 20%», selon lui.
Plus explicite, Dhifallah a estimé que «la nouvelle évaluation comprend toutes les matières et dépend du développement de la faculté de compréhension et d’intelligence et se concentre également sur l’évaluation orale pour la première fois dans l’histoire de l’éducation en Algérie, ce qui permet la collecte de données réelles au niveau réel de l’élève», ajoutant : «Tous les examens auront lieu à la même heure pour toutes les leçons prévues.»
Au sujet du système d’évaluation précédent, l’invité de la Radio l’a fortement critiqué pour le motif que celui-ci «n’était pas dans l’intérêt des élèves car il fournissait des effectifs qui satisfaisaient avant tout les parents, et personne ne prenait en compte les intérêts des élèves et du système éducatif national en termes de qualité et d’efficacité», selon lui.
Dans ce contexte, et en préparation de l’organisation de l’examen de fin de cycle primaire, selon le nouveau système d’évaluation, Mohamed Dhifallah a indiqué que «le ministère a commencé à organiser des cours de formation au début de cette année pour plus de 80 000 instructeurs, dont des inspecteurs et des directeurs d’école».