Le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, a insisté, ce mardi, sur l’obligation de «respecter la réglementation en vigueur pour effectuer la procédure de la circoncision, dans un cadre hospitalier équipé de diverses conditions sanitaires, mais aussi effectuée par un médecin spécialisé en chirurgie pour assurer la sécurité des enfants».
Le ministre s’est enquis du déroulement d’une opération de circoncision collective organisée par l’hôpital spécialisé Salim Zemirl où il a saisi cette occasion pour écouter les explications fournies par les responsables de cette opération dont des médecins spécialisés en chirurgie générale, réanimation, anesthésie et des paramédicaux.
Il a souligné qu’il s’agit «d’une opération chirurgicale» et qu’il est donc «strictement interdit» de la pratiquer dans des locaux et dans certaines cliniques qui ne répondent pas aux conditions de base garanties dans les hôpitaux.
Dans le même contexte, le ministre de la Santé a précisé que les mesures prises par le ministère visent à «offrir les conditions nécessaires pour que les employés du secteur travaillent confortablement et sans pression, afin d’assurer la sécurité et la sécurité des enfants».
En réponse à une question sur l’incident qui a enregistré 12 cas compliqués d’enfants dans la ville de Merouana, dans la wilaya de Batna, après une circoncision collective organisée par des associations dans une salle privée, le même responsable a rassuré qu’«ils ont été pleinement pris en charge».