Le directeur adjoint du Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA), Rachid Boukedjouta, a révélé que «plus de 50 accords ont été signés au niveau national avec des universités et des centres de recherche et des investisseurs privés et publics».
Intervenant, ce matin, sur les ondes de la Radio nationale, Rachid Boukedjouta a indiqué qu’«il existe des projets de recherche au niveau international et que l’Algérie cherche, avec les pays méditerranéens et du bassin de la mer Noire à acquérir de nouvelles expériences».
L’invité a expliqué également que «le CNRDPA mène plusieurs recherches dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture marines dont la plus marquante est la stratégie de recherche qui s’étend de 2022 à 2025 et qui est régie selon les orientations du secteur dans ce domaine».
Le responsable a ajouté que «23 projets de recherche ont émergé de cette stratégie, répartis sur plusieurs spécialités concernées par la pêche maritime, l’aquaculture et la valorisation des produits de la pêche marine, en particulier les poissons d’eau douce, en plus d’un autre programme de recherche lié aux écosystèmes aquatiques qui concerne la sécurité des océans, qu’il soit marin ou continental».
Boukedjouta a révélé que «le Centre national de recherche et de développement dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture mène des campagnes d’évaluation de la richesse halieutique le long de la côte algérienne», indiquant qu’«il s’agit d’une évaluation de routine, car le centre possède un navire de recherche qui possède plusieurs équipements de pointe et programme deux campagnes par an pour évaluer les poissons de surface et ceux dits benthiques (de fond). Soulignant que «cette évaluation est discrétionnaire pour orienter et donner des instructions et directives pour maintenir la continuité du secteur et de l’activité de pêche maritime».
Le directeur adjoint du CNRDPA a ajouté qu’«il existe plusieurs projets liés à l’importation de l’élevage de poissons de mer». Quant à l’élevage de poissons d’eau douce, l’intervenant a affirmé qu’«il existe au niveau national et que des investisseurs ont entamé un travail dans ce sens sur le terrain».
Il a déclaré que «grâce à des années d’activité dans ce domaine, le centre a pu maîtriser plusieurs techniques, notamment l’éclosion artificielle, les techniques d’engraissement et tester plusieurs aliments pour poissons», soulignant que «la technologie existe ajoutant «l’existence de stations expérimentales réparties sur tout le territoire national».