Dans le cadre de la finance islamique, le Crédit populaire d’Algérie (CPA) lancera prochainement de nouveaux produits de financement destinés à des projets d’investissement, selon le chef de la Division finance islamique du CPA, Sofiane Mazari qui a expliqué à l’APS que «les nouveaux produits qui seront lancés par la CPA, dans le cadre de la finance islamique, concerne le financement des entreprises qui approvisionnent les matières premières».
Le responsable a expliqué que «la nouvelle attitude de la banque publique réside dans l’accompagnement des institutions souhaitant concrétiser des projets d’investissement, durant le cycle d’exploitation, notamment en finançant l’approvisionnement en matières premières dans leur cycle de production, ce qui contribuera à réussir la reprise économique».
Sofiane Mazari a déclaré que «l’un des objectifs de la finance islamique est de contribuer au financement de l’économie nationale, en attirant l’épargne et en la réinjectant à nouveau pour financer l’activité d’investissement en particulier, à la lumière de la disponibilité du cadre juridique le réglementant».
«Ces nouveaux produits s’ajouteront au guichet islamique qui a été lancé par le CPA fin 2022 et qui est destinés aux entreprises et aux professionnels pour financer des investissements immobiliers voire d’équipement, qui vise à «encourager les institutions souhaitant investir en concrétisant leurs projets en leur octroyant des prêts pour acquérir ces produits à travers la fenêtre islamique», ajoute le responsable.
Mazari a expliqué que «le CPA a réussi, dans le cadre de la finance islamique, à collecter 23 milliards de dinars de dépôts jusqu’à fin mars, la plupart auprès de particuliers, annonçant de nouveaux produits de financement qui renforceront l’enveloppe actuelle allouée aux particuliers, à l’instar des financements destinés à la préparation de logements».
Il a révélé aussi «l’existence d’un programme d’extension du réseau des guichets de la finance qui est actuellement présent à travers 96 guichets sur l’ensemble du territoire national, devant être renforcés par 15 autres à l’avenir».