Le directeur du contentieux et du contrôle des dotations douanières à la Direction générale des douanes, Réda Mehafdi, a révélé que «plus de 9 000 kilogrammes de kif traité et 4 millions de comprimés d’hallucinogènes avaient été saisis, dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants, au cours de l’année passée».
S’exprimant au Forum de la Chaîne I de la Radio algérienne, Mehafdi a affirmé que l’administration des douanes déploie des efforts considérables grâce à ses équipes de terrain «qui travaillent jour et nuit tout au long de la semaine, afin de lutter contre la fraude et la contrebande visant à nuire à l’économie nationale et à la société algérienne».
Il a noté que durant la même période, «des quantités importantes de boissons alcoolisées ont été saisies et qu’une tentative d’introduire plus de 52 000 unités de pétards et autres objets prohibés a été déjouée».
Concernant la lutte contre la contrebande de la devise, l’intervenant a fait état de «la saisie de plus d’un million d’euros, plus de 81 000 dollars américains et de 30 000 livres sterling et de plus de 50 000 dollars canadiens, en 2022».
Ainsi, ajoute le même responsable, afin de lutter contre la corruption, la fraude et la contrebande qui affecteraient l’économie nationale, «le nouveau système d’information numérisé de l’administration des douanes permettra la fourniture d’informations précises et de bien accomplir son rôle, d’aider les autorités publiques à prendre les bonnes décisions grâce aux statistiques précises qui leur sont fournies».
Pour sa part, le sous-directeur des procédures et facilités douanières, Mourad Mazouz, a affirmé que «le contrôle douanier joue un rôle majeur dans la protection de l’économie nationale» et que «la douane algérienne est considérée comme un maillon parmi les chaînes qui forment la chaîne de contrôle, au niveau des accès aériens, maritimes et terrestres, en coordination avec divers autres départements, en vue de protéger le consommateur algérien et l’économie nationale».
Selon lui, «les textes législatifs et réglementaires appliqués par la douane algérienne doivent être traités et révisés».
Il a révélé qu’«à la demande des pouvoirs publics, une révision de la loi des douanes a été initiée, il y a plusieurs mois, afin d’atteindre trois objectifs fondamentaux représentés par la mise à jour et le renforcement des pouvoirs de l’administration des douanes».