• A propos
  • Publicité
  • Contactez-nous
  • الموقع باللغة العربية
Maghreb
  • Accueil
  • National
  • Régional
  • International
  • Sport
  • Economie
  • Culture/Art
  • Interview / Reportage
  • Autre
    • société-santé
    • édito
    • High-Tech
    • Divers
No Result
View All Result
  • Accueil
  • National
  • Régional
  • International
  • Sport
  • Economie
  • Culture/Art
  • Interview / Reportage
  • Autre
    • société-santé
    • édito
    • High-Tech
    • Divers
No Result
View All Result
Maghreb
No Result
View All Result

«Sans transport durable, il n’y a tout simplement pas de développement», estiment les experts

Clé de voûte de tout développement économique

Ferhat Zafane by Ferhat Zafane
avril 9, 2023
in Economie, la une
0
0
SHARES
36
VIEWS
Share on FacebookShare on Twitter

A l’instar de nombreux secteurs stratégiques du pays, celui des transports, vecteur de développements économique, social et d’amélioration du cadre de vie du citoyen, jouit d’une prépondérante. Hormis le volet économique, il répond avec efficacité aux besoins de déplacement des personnes et des marchandises par l’amélioration des conditions de mobilité en développant des modes de transport modernes, efficaces et répondant aux critères de sécurité, de confort, de gain de temps, de coût et d’écologie.

Raison pour laquelle, une politique d’intermodalité a eu les faveurs des décideurs qui a déjà connu son début de développement à travers la construction de réseaux routiers et ferroviaires structurants et modernes desservant notamment les ports, les aéroports et les zones logistiques.

Concernant le transport routier, l’axe le plus déterminant dans la politique de l’Etat, celui-ci reste évidemment l’un des moyens de transport le plus utilisé. Que ce soit pour les voyageurs ou pour les marchandises, pas moins de 85 % empruntent quotidiennement la route.

Pour l’Etat, la politique des transports s’est longtemps centrée sur une politique d’équipement, et c’était nécessaire. Mais cette époque est révolue. Après avoir été un bâtisseur, l’Etat doit devenir de plus en plus un architecte, un régulateur, un soutien à toutes les initiatives, venant des territoires comme des acteurs publics et privés.

«Il faut  impliquer le secteur privé dans le développement du transport en Algérie»

Contacté par nos soins, hier, l’expert en économie, Abderrahmane Hadef, a souligné «la très grande importance du secteur des transports aérien, maritime et routier devant accompagner le développement économique du pays, notamment en cette conjoncture». «Aujourd’hui, l’Algérie est appelée à travailler sur une organisation nouvelle du commerce extérieur, en mettant les gros moyens pour développer le transport. C’est pourquoi, il faut impliquer beaucoup plus le secteur privé dans cette démarche parce qu’il est l’avenir de notre économie», a-t-il souligné.

«Cette démarche doit être portée par un secteur privé performant et fort et accompagnée par un secteur public encore à moderniser. Il faut reconnaître aussi que notre prolongement naturel vers l’Afrique est déjà bien lancé à travers les infrastructures de base existantes : à titre d’exemple, le tronçon routier Tindouf-Zouerate (Mauritanie) qui va être réalisé par l’Algérie sur une longueur de 800 km par des entreprises algériennes ; ça c’est de l’exportation de service des entreprises algériennes. Ce tronçon va aussi permettre à nos opérateurs d’avoir des infrastructures qui leur permettront d’aller vers la profondeur de l’Afrique avec plus d’assurance», a-t-il ajouté.

Au sujet du transport en commun, notre interlocuteur a indiqué que «les caractéristiques de notre pays et les conditions de vie de ses habitants requièrent la disponibilité d’un transport en commun doté de moyens suffisants, diversifiés et adaptés».

«L’Algérie est, en effet, très vaste et les distances entre les localités, qui se sont multipliées à travers tout le territoire national, sont très longues. L’augmentation de la population a provoqué, de son côté, l’extension et l’élargissement des agglomérations. En outre, les conditions de la vie moderne ont favorisé la mobilité des habitants», a-t-il souligné.

Plus concrètement, selon l’expert Abderrahmane Hadef, «l’Algérie a besoin plutôt d’un plan global qui comprend la création de métros, de tramways, de compagnies de bus et surtout l’installation d’un vaste réseau de chemins de fer qui couvre toutes les régions et les principales villes. Ce réseau doit permettre la circulation de trains rapides dont la vitesse dépasse celle existant à l’heure actuelle, qui est de 160 km/heure pour se situer à 250 km/heure».

«La fabrication des rails et des trains doit être faite essentiellement en Algérie» 

«La fabrication des rails et des trains et de tous les équipements nécessaires doit être faite essentiellement en Algérie», a recommandé l’expert. En résumé, il a estimé que «sans transport durable, il n’y a tout simplement pas de développement durable».

Par ailleurs, l’expert économique, Abderrahmane Hadef, a tenu à rappeler que «les infrastructures de transport algérien ont été considérablement remaniées depuis le début des années 2000, financées par les généreuses dépenses publiques provenant des colossales recettes pétrolières et gazières». Ainsi, «des dizaines de milliards d’euros ont été alloués aux projets de construction, notamment des projets de construction de routes et de chemins de fer, mais aussi de ports maritimes et de tramways urbains», a-t-il indiqué. «Les infrastructures des transports seront également une priorité avec la mise en œuvre de projets sectoriels, tels que la construction de nouvelles gares, le développement d’un port commercial dans la région Centre du pays et l’installation de nouvelles lignes de métro», a-t-il ajouté.

«Pour l’Algérie, le plus grand pays d’Afrique, le transport demeure une priorité pérenne»

Au sujet du rail, notre interlocuteur a indiqué que «pour l’Algérie, le plus grand pays d’Afrique du point de vue superficie, le transport demeure une priorité pérenne et les politiques d’Etat soulignent en particulier le développement ferroviaire. Des investissements d’envergure entrepris par la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF) sont actuellement en cours. La SNTF œuvre pour étendre et moderniser son parc ferroviaire et élargir, à moyen terme, la couverture de ses chemins de fer de 4.500 à 12.500 km. Disposant de 127 milliards de dinars  pour la modernisation du réseau, y compris la modernisation du matériel roulant, la SNTF a déjà commandé 17 nouveaux wagons auprès du producteur français Alstom. «L’objectif est de donner la priorité aux lignes reliant Alger aux villes d’Oran, Constantine, Béjaïa, Chlef, Biskra et Touggourt, mais aussi aux autres destinations localisées dans le Sud du pays et dans la région des Hauts Plateaux. La SNTF a également commandé 30 locomotives de fret auprès de différents producteurs américains, dans le but de moderniser son matériel», a-t-il conclu.

«Le transport est un secteur névralgique pour l’économie nationale» 

De son côté, l’universitaire et expert en économie, Abderrahmane Aya, a indiqué que «le transport est un secteur névralgique pour l’économie nationale». Et de révéler : «Le transport maritime représente 75 % des transports internationaux. Il joue un rôle très important dans l’économie internationale.»

Evoquant la décision de l’Union européenne de diminuer l’approvisionnement en gaz russe, il est nécessaire, selon lui, d’«importer le gaz liquéfié, compte tenu du rôle que joue l’Algérie en tant qu’alternative au gaz russe», appelant, dans ce sens, à trouver «une solution pour promouvoir ce transport». C’est-à-dire, dit-il, «prendre une part du marché européen par rapport au gaz liquéfié qui remplacera le gazoduc russe».

Abordant le secteur du transport maritime, Aya a indiqué : «Outre le renforcement des liaisons entre les villes, de nouveaux développements ciblent l’amélioration des liaisons au sein des villes». «Avec 70 % des Algériens vivant dans les zones urbaines, contre 52 % en 1990, selon les statistiques de la Banque mondiale, le transit reste une priorité stratégique, surtout pour la ville d’Alger qui compte plus de 5 millions d’habitants», a-t-il estimé.

«Le transport ferroviaire est le seul adapté en Algérie pour les voyageurs et les marchandises»

C’est pourquoi, selon notre interlocuteur, «le gouvernement est en train d’étudier les possibilités existantes pour répondre à une demande croissante de transport public».

«Le transport ferroviaire est seul adapté en Algérie pour convoyer à l’intérieur des voyageurs en grand nombre et des marchandises lourdes telles que le minerai de fer, les phosphates, les engrais, les produits sidérurgiques, le ciment, le clinker», a-t-il ajouté.

 «Il est prévu la réalisation du plus grand hub aérien d’Afrique à Tamanrasset»

Toujours selon cet expert, «l’Algérie doit profiter de la position stratégique de Tamanrasset pour développer son économie. Le choix de cette ville du Sahel, située à la porte de l’Afrique de l’Ouest, n’est pas anodin. Elle dispose de tous les atouts pour abriter une plateforme aéroportuaire de premier plan».

«La création d’un hub aérien dans la région du Hoggar est certainement un des plus grands projets qui sera lancé en Algérie. Cette plateforme aéroportuaire sera réalisée en collaboration avec des spécialistes et experts pour accéder au marché africain et exploiter la conjoncture économique mondiale par l’ouverture de nouvelles lignes, notamment vers les Amériques et l’Afrique», a-t-il ajouté.

Aussi, au vu de son importance stratégique, l’économiste Abderrahmane Aya a indiqué qu’«il y a une vraie opportunité dans l’implantation d’une telle infrastructure aéroportuaire pour la ville de Tamanrasset et pour l’ensemble du Sud algérien. Baser un hub et une compagnie de cette envergure à Tamanrasset créera de la richesse et un dynamisme économique extraordinaire». «Tamanrasset doit profiter de cette opportunité, car le Hoggar peut devenir une formidable destination commerciale, touristique, médicale et même sportive dans la région du Sahel», a-t-il ajouté.

Pour rappel, le président de la République,  Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, en 2020, lors d’un Conseil des ministres, la création d’une nouvelle compagnie nationale de transport aérien, pour se charger du transport aérien domestique. Air Algérie pourrait alors se concentrer uniquement sur ses vols internationaux.

Tags: Algérieéconomietransport
Previous Post

Sonatrach: Signature du Contrat de fusion-absorption de la Société SAFIR Spa par la Société SARPI Spa

Next Post

75 ans après le massacre de Deir Yassin : Entre 250 et 360 palestiniens assassiné et exécuté

Next Post

75 ans après le massacre de Deir Yassin : Entre 250 et 360 palestiniens assassiné et exécuté

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • Trending
  • Comments
  • Latest

CNR: Une plateforme numérique pour s’informer sur les augmentations des pensions de retraite

mars 6, 2023

La CNAS explique comment obtenir une nouvelle carte Chifa en cas de perte ou de dommage

mars 18, 2025

L’ANEM annonce le renouvellement des cartes d’inscription ayant expiré entre le 6 et le 30 juin

juin 7, 2022

CNR : Le renouvellement des documents se fait chaque année à la date de naissance

décembre 20, 2022

L’ANEM annonce le renouvellement des cartes d’inscription ayant expiré entre le 6 et le 30 juin

43

Billets archivés durant la pandémie : Air Algérie appelle ses clients à régulariser leur situation

37

CNR: Une plateforme numérique pour s’informer sur les augmentations des pensions de retraite

26

L’Algérien Dr Abdennebi Benaïssa élu deuxième meilleur médecin dans le Monde arabe

15

N1350

juin 26, 2025

N1349

juin 25, 2025

Coopération énergétique : Chevron veut aller de l’avant avec l’Algérie

juin 25, 2025

Alger et Mascate redessinent les contours d’un avenir partagé

juin 25, 2025
Facebook Twitter

A propos

Maghreb Info est un quotidien national d’information dont la devise est : « Pour une information libre, crédible et responsable ». Il est édité par la Sarl El Miled El Djadid, information et communication. Son siège est situé au N° 8, rue Tindouf, Alger-Centre.

Contactez-nous

Numéro de téléphone / fax: 023.49.88.76 023.49.88.78
Maghrebinfo1954@gmail.com

© 2021 maghrebinfo - développe by UltraDigital.

No Result
View All Result
  • Accueil
  • National
  • Régional
  • International
  • Sport
  • Economie
  • Culture/Art
  • Interview / Reportage
  • Autre
    • société-santé
    • édito
    • High-Tech
    • Divers

© 2021 maghrebinfo - développe by UltraDigital.