Dans le cadre de la poursuite du processus d’importation de la viande rouge durant le mois de Ramadhan, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a annoncé, hier, que «le deuxième navire chargé de 2.500 têtes de veaux destinés à l’abattage est arrivé le 31 mars 2023 en provenance du Brésil».
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le ministère a indiqué que «dans le cadre de l’approvisionnement du marché en viande rouge et sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et du Développement rural sur le processus d’importation des veaux via la société algérienne de la viande rouge ALVIAR, un deuxième navire est arrivé le 31 mars 2023 chargé de 2.500 têtes de veaux destinés à l’abattage en provenance du Brésil».
Le ministère a ajouté que «le prix des viandes rouges, tous morceaux confondus, est de 1.200 DA/kg, afin de permettre aux consommateurs de pouvoir l’acheter». La même source a aussi indiqué que «dans quelques jours, un navire chargé de plus de 3.000 têtes de veaux destinés à l’abattage arrivera du même pays».
Pour rappel, «la viande rouge fraîche importée de la République Démocratique du Soudan sera proposée dans les grandes surfaces et points de vente d’ALVIAR, à partir d’aujourd’hui dimanche», a-t-on ajouté.
Il est à noter que le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a mis en place un lien électronique, «Marchés agricoles», qui regroupe tous les points de vente au niveau national.
Pour rappel, le ministre a affirmé que «la distribution des viandes rouges importées à l’occasion du mois de Ramadhan connaîtra une nette amélioration cette semaine. Les consommateurs peuvent s’enquérir à partir des 1.100 points de vente consacrés à cette opération via la plateforme numérique mise en place à cet effet par son département ministériel». La décision du ministre est intervenue en réaction aux comportements de certains bouchers conventionnés qui proposent les viandes importées à divers prix dépassant le seuil fixé (1.200 DA), selon les morceaux.
Le ministre a affirmé, en outre, que «son secteur veille à assurer les produits agricoles de base à des prix raisonnables, notant qu’il n’y a pas de raison pour augmenter les prix de certains légumes comme l’oignon dont les stocks dépassent les 8.000 tonnes».