Face aux nombreuses campagnes médiatiques hostiles visant à déstabiliser l’Algérie et ses institutions, la nécessité de se prémunir d’«un système médiatique fort» animé par des journalistes, à l’avant-garde des défis actuels de l’Algérie, est plus que d’actualité.
Il est important de rappeler, par ailleurs, que l’apport des médias nationaux, qu’ils soient de la presse écrite ou de l’audio-visuel, est de tout faire pour barrer la route aux détracteurs de l’Algérie qui utilisent les médias virtuels pour porter atteinte à notre pays, notamment à travers la diffusion de fake news, outre le blackout sur les acquis réalisés dans les différents domaines. Interrogé à ce propos, le politologue et expert Mustapha Heddam a saisi l’occasion pour asséner : «Ce devoir national de la défense des principes de souveraineté et de cohésion nationale, dont font preuve, dans l’union et avec responsabilité, les acteurs des médias nationaux, démontre leur haut degré de professionnalisme et leur adhésion indéfectible au renforcement des liens entre le citoyen et ses institutions ainsi qu’à la préservation des acquis de la nouvelle Algérie, une Algérie forte et prospère.»
«Redoubler d’efforts pour faire avorter tout projet visant à porter atteinte à notre pays»
C’est pourquoi, en évoquant la guerre électronique menée contre l’Algérie pour ses positions et sa défense des cause justes, Mustapha Heddam appelé la presse nationale à «redoubler d’efforts pour faire avorter tout projet visant à porter atteinte à notre pays».
Aussi, il a appelé aussi les médias nationaux à «rester mobilisés autour du même objectif, à savoir la bataille de la prise de conscience et la défense des intérêts de la nation».
Etayant son argumentaire, notre interlocuteur n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour enchaîner : «La presse électronique et les réseaux sociaux constituent des armes redoutables pour faire face aux campagnes de dénigrement et de désinformation, à visée néocolonialiste, qui se veulent aussi un moyen de pression pour dissuader notre pays à renoncer à ses positions fermes et pérennes en faveur des nobles causes, à l’instar de celles des peuples palestinien et sahraoui en quête d’indépendance.»
Des «guerres de 4e génération» qui diffusent «à outrance des fake-news pour manipuler les opinions publiques, afin de déstabiliser les sociétés», a soutenu Heddam , affirmant que c’est ce que «tentent vainement les ennemis de l’Algérie, à l’instar du makhzen et ses relais, en s’attaquant à notre pays et son institution militaire, distillant de fausses informations, dérangés par nos grandes réalisations, l’union sacrée entre notre peuple et notre Armée nationale populaire, notre souveraineté et notre liberté de prise de décisions», a-t-il conclu.
«Les médias ont pour feuille de route de promouvoir les acquis de la nouvelle Algérie»
Pour sa part, le professeur émérite à l’Ecole supérieure de journalisme et sociologue, Mohamed Lakhdar Maougal, est allé dans le même sens en matière de défense des intérêts du pays sous la forme d’un conglomérat de médias qui auront à constituer une barrière infranchissable contre les ennemis de l’Algérie.
En effet, selon l’expert Maougal, «cette démarche ne saurait aboutir qu’à la faveur de la mise en place d’une stratégie médiatique nationale unifiée qui suit le rythme des nouvelles technologies de l’information et de la communication et les exigences de la numérisation pour soutenir leurs capacités à répondre à l’acharnement et à la cyber-guerre médiatique contre le pays», poursuivant : «D’où la mobilisation de tous les médias nationaux pour faire face à cette campagne féroce.» Notant que «les ennemis de l’Algérie se sont considérablement multipliés ces derniers temps et ont employé toutes leurs capacités financières et scientifiques pour dénaturer l’histoire du peuple algérien et son présent».
«S’unir pour mieux riposter face aux dangers extérieurs»
C’est pourquoi, face à cette attitude vile et mesquine, notre interlocuteur a tenu à indiquer que «le rôle majeur que pourraient jouer les médias nationaux dans la lutte contre la conspiration régionale et internationale visant l’Algérie est de s’unir pour mieux riposter face aux dangers extérieurs», avant de souligner le fait que «l’Algérie est exposée à une guerre médiatique et électronique féroce, en raison de plusieurs facteurs, dont principalement ses positions fermes contre la normalisation et son soutien inconditionnel aux causes palestinienne et sahraouie, ce qui en a fait une cible directe pour de nombreux lobbies, parties et pays».
Et de poursuivre dans le même sillage : «Ces parties ont mobilisé leurs médias de propagande pour déformer les informations et les faits dans des laboratoires spécialisés, afin de ternir l’image de l’Algérie, grâce au progrès technologique important et aux possibilités offertes par l’espace technologique en termes de déformation et de diffusion de fausses informations à plus grande échelle.»
Face à cette situation, notre interlocuteur a été aussi grand que direct en affirmant : «Les journalistes algériens sont tenus de prendre conscience de la gravité de ce qui se trame contre l’Algérie et d’être un rempart solide qui défend avec force et professionnalisme notre sécurité nationale et médiatique.»