Le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables a lancé, ce mardi, une campagne nationale de sensibilisation pour le mois de Ramadhan, contre le gaspillage alimentaire, en coopération avec les Scouts musulmans algériens (SMA), le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) et l’Observatoire national de la société civile (ONSC), sous le thème: “Mangez et ne gaspillez pas”.
A cette occasion, la première responsable du secteur, Fazia Dahleb, a expliqué que cette initiative vise “principalement” à réduire le gaspillage alimentaire, encourager le don et le partage, promouvoir une consommation consciente, notamment d’eau et d’énergie, et mettre en garde contre les comportements préjudiciables à l’environnement, notamment la consommation excessive et le déversement inconsidéré de déchets.
La ministre a souligné que le mois de Ramadhan connait généralement une augmentation de 10% de la quantité de déchets ménagers, ce qui appelle, selon elle, à un plus grand effort de sensibilisation à la nécessité d’une consommation rationnelle, tout en généralisant le concept de recyclage et d’utilisation durable des besoins et fournitures.
Selon elle, les association qui ont contribué à cette campagne ont montré le rôle essentiel de la société civile, notamment dans le développement du principe de citoyenneté environnementale, qui permet de faire évoluer vers une croissance verte.
“Cette campagne contribuerait également à promouvoir un changement positif vers des comportements sains qui servent l’environnement, le passage à une économie verte et la lutte contre les effets négatifs du changement climatique”, déclare Dahleb.
“Le ministère s’emploie à multiplier ce type de campagne de sensibilisation qui consacre la participation sociétale à la sensibilisation à la réduction des déchets, à la lutte contre le gaspillage alimentaire, à l’encouragement à l’adoption de pratiques respectueuses de l’environnement et à la diffusion d’une culture de l’entretien des lieux et des rues, en adoptant un programme de formation et d’accompagnement pour toutes les parties prenantes”, conclut la ministre de l’environnement.