Le jury du concours national intitulé «La poésie d’El-Mohammadia», composé de professeurs distingués, s’est sont réuni, dimanche dernier, au siège du ministère de la Culture et des Arts.
Les membres du jury, dont on peut citer Dr Habib Mounsi (président), Dr Mecheri Benkhelifa (membre), le poète Lakhdar Felous (membre), le poète Khaled Chahlal (membre) et le Dr Othmani Boulerbah (membre), se sont ainsi réunis en toute transparence pour annoncer les poètes en lice pour conduire les premières éliminatoires du concours.
Organisé par le ministère de la Culture et des Arts sous le généreux parrainage de la ministre Dr Soraya Mouloudji en coordination avec la Télévision algérienne, ce concours, qui revient chaque année en pareille période, est une occasion pour les amoureux de ce genre poétique de mesurer l’étendue de sa présence au sein de la société algérienne.
Selon les premiers résultats de ce concours qui a attiré beaucoup de participants, on relève qu’Ahmed Lamari d’Ain Salah dans le genre fassih et Abdelgheffar Abdelhafid de Boussaâda dans le genre melhoun ont eu les faveurs du jury.
Selon des experts en la matière, la poésie populaire maghrébine est un matériau de recherche encore très peu exploité par les sciences humaines et sociales. C’est pourtant là une matière incontournable pour cerner ce que l’anthropologie appelle la personnalité culturelle de base. C’est de cette même poésie que proviennent ces chansons, dont certaines ont acquis un caractère liturgique, ou peu s’en faudrait. Des qacidate nous ont gardé la teneur de grandes querelles théologiques et culturelles et les marques de grands événements politiques.
Quant à la poésie melhoun, force est d’admettre qu’elle a un ancrage sociologique en Algérie. Selon des spécialistes de la question, «la poésie melhoun est considérée comme un socle de la mémoire culturelle de notre peuple. Elle a pris naissance avec Sidi Lakhdar Benkhlouf et se poursuit jusqu’à l’heure actuelle. Elle décrit, depuis belle lurette, des histoires réellement vécues, écrites avec la langue et l’esprit des Algériens».
Romancier à succès et passionné de la poésie populaire, Smaïl Yabrir estime que la poésie melhoun doit faire l’objet de plusieurs études académiques et historiques car elle est considérée comme «témoin à travers le temps» de la mémoire d’un peuple. La poésie melhoun, avec toutes ses couleurs, est un champ vierge inexploité et une plateforme à étudier sociologiquement.
سلام عليكم
Je suis poète dans le melhoun. Primé.
Poète de francophonie primé.
Interprète dans la chanson populaire
(chaabi)
Je crée la musique à mon texte melhoun et Je le chante.
Je suis aussi dans la nouvelle et acctuellement sur un roman histoire/philosophique d’expression française. Je suis artiste plasticien, Je vis petitement de mon art sans salaire ni sécu. Sans raison sociale. Même l’aide sociale spéciale covid , on ne me l’a pas donnée. Je n’ai que mes cartes d’artiste qui ne me servent à rien.Bref!
On ne nous programme pas avec les institutions d’état… sauf art&culture parfois ! durant le mois de ramadhan seulement.
Je suis capable de tenir une soirée, un récital en chantant que ma poésie des qacayeds des mechmoums composés par ma petite personne et sans pupitre .
J’appartiens à l’école d’interprétation de guerouabi♡. Ayant mon style de chant. Je souhaiterais concourir avec des professionnels que les institutions d’état chouchoutent bien pour leur célébrité en leur donnant du travail : Du pain brioché. Je refuse la célébrité hélas ! Je veux du travail. L’artiste n’est pas un animateur de circonstance . Le poète frequente la douleur pour créer de la réflexion juste, dans un vêtement esthétique . Le beau, c’est la civilisation. Excusez mon jet de mots! Je veux dire de maux.
Merci!