Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, a procédé, ce lundi, à l’inauguration de différentes structures du secteur, à Bechar.
Selon le communiqué du ministère, l’opération a eu lieu à l’occasion du 63e anniversaire de la mort des deux martyrs héros, le Colonel Lotfi et le commandant Farradj.
Il s’agit, selon la même source, de la fresque immortelle du martyr du commandant de la cinquième wilaya historique, le colonel Lotfi, à Djebal Béchar, et d’une fresque immortalisant les pratiques coloniales dans les prisons et les centres de détention, un modèle qui résumait les pires formes de torture et d’abus.
Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit a également inauguré un pavillon pour les barbelés, Châle et Morris, et un pavillon spécial pour les télécommunications pendant la Révolution de libération.
Un autre pavillon spécial pour les travaux miniers dans la région de Béchar, notamment, pendant la période coloniale, a été inauguré, où les Algériens étaient exploités dans ce domaine et dans des conditions très dures, constituant un processus systématique pour acquérir la richesse nationale.
«Ces opérations s’inscrivent dans le cadre du 60e anniversaire de l’Indépendance, dans le cadre du programme fixé par le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit dans son volet relatif à la protection du patrimoine historique et culturel associé à la période de la résistance populaire, au mouvement national et la Révolution de libération nationale et sa transmission aux générations successives par divers moyens disponibles», souligne le communiqué.
Et d’ajouter que le ministre a appuyé sur «la nécessité de continuer à développer la performance des institutions muséales et de toutes les institutions sous tutelle, à travers des expositions muséales, des visites virtuelles de musées numériques, ainsi que diverses activités qui devraient viser à attirer tous les groupes de jeunes, en particulier les étudiants, en coordination avec les activités de la famille révolutionnaire et de la société civile, de l’enregistrement de témoignages en direct, des activités scientifiques académiques et des visites de terrain aux monuments historiques, sous la supervision du Conseil scientifique de ces institutions».
