Le directeur général de l’Office national interprofessionnel des légumes et des viandes (ONILEV), Kamel Bendhif, a affirmé que «le stock de produits agricoles subventionnés est suffisant pour répondre à la demande durant le mois de Ramadhan et au-delà, et à des prix raisonnables à la portée de tous».
Dans une interview accordée au journal électronique d’Echaâb, le même responsable a indiqué que l’Office entreprendra la tâche de fournir un stock «dynamique et permanent» tout au long de l’année, pas seulement en période de pénurie, «en s’appuyant sur un système d’information précis qui détermine les quantités de production et les besoins des consommateurs et lui permet d’intervenir automatiquement à rééquilibrer le marché et ajuster les prix de manière à protéger l’agriculteur des pertes et à prendre en compte le pouvoir d’achat du citoyen».
Il a expliqué, par la site, qu’Onilev a «ouvert plus de 400 points de vente au niveau de toutes les wilayas du pays, non pas pour vendre des produits de grande consommation subventionnés, mais plutôt tous les produits sous la tutelle de l’agriculture, comme le lait et ses dérivés, la viande, les céréales et légumes secs, œufs, olives, pommes de terre».
A Alger, à titre d’exemple, poursuit Bendhif, «des points de vente ont été ouverts à Ain Benian, et d’autres au ministère de l’Agriculture à Alger Centre, Hussein Dey et Bab El Oued», et ces points «ont connu, depuis leur ouverture aux citoyens, une affluence sans précédent», a-t-il indiqué.
L’interviewé a souligné, dans ce sens, que «le but du règlement est de déterminer les capacités de production et de connaître les besoins du citoyen tout au long de l’année», notamment, ajoutant que «nous enregistrons une augmentation des surfaces cultivées estimées à des milliers d’hectares, annuellement et qu’il faut penser à se diriger vers les grandes cultures industrielles et l’exportation».
Quant à la pomme de terre destinée à la consommation, qui est devenue la plus demandée et la plus consommée, poursuit le responsable, «le règlement de cette substance s’effectue auprès des offices publics».
Par ailleurs, les autres produits sont réglementés par les agriculteurs, «que nous accompagnons à travers les directions de l’agriculture et les instituts et entreprises publiques affiliés au ministère de l’Agriculture auxquels nous fournissons un soutien en semences et en engrais».
Ainsi, l’intervenant a fait savoir que le ministre de l’Agriculture avait donné des instructions, pour travailler avec des bureaux et des associations publiques telles que les groupes «Giplet», «GGR» et «GVAPRO», pour «la production de la pommes de terre de consommation»
Ajoutant :«Nous avons élaboré une feuille de route que nous avons commencé à mettre en œuvre pour que ces offices prennent en charge le processus de production de la pomme de terre, pour renforcer la production nationale selon un partenariat public-public, tout en gardant les portes ouvertes pour les particuliers souhaitant s’engager dans le système du règlement.»