En enjoignant le gouvernement de prendre des mesures à l’égard des enseignants contractuels du secteur de l’Education nationale, estimés à plus de 60 000 enseignants contractuels, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a permis à cette catégorie d’être pleinement titularisée.
C’est pourquoi, le processus de formation pédagogique des enseignants intégrés a été lancé, par décision du président de la République, au sujet des 60 000 enseignants dans les trois cycles de l’enseignement : le primaire, le moyen et le secondaire.
Il faut savoir que pour «une meilleure approche», des inspecteurs de l’Education nationale et de l’enseignement primaire supervisent «le processus de formation qui s’articule également autour de trois grands axes que sont la gestion pédagogique, la gestion administrative et la législation scolaire».
Par ailleurs, force est de souligner que «cette formation intervient au niveau du ministère de tutelle, dans le but de réglementer les relations de travail au sein des établissements, enseigner aux nouveaux titulaires les bases de l’enseignement moderne où l’intérêt de l’élève est pris en considération, selon une méthode qui permet de communiquer l’information de manière fluide».
Aussi, les professeurs stagiaires subiront un examen final qui comprend le total des unités prescrites dans le programme, au cours duquel le stagiaire suivra un stage équivalent à 50 heures.
En plus de la formation, le programme comprend également d’autres matières telles que la législation scolaire et l’information automatisée et, enfin, «l’enseignement des matières» et «les méthodes d’enseignement».
A l’issue de la formation des enseignants, l’évaluation finale se déroulera de manière spécifique, puisqu’elle porte sur le calcul du taux de suivi pédagogique continu de 0 à 20 avec un coefficient de 1.
Il faut également savoir que la décision du président Tebboune de titulariser des milliers d’enseignants contractuels a été saluée par les syndicats de l’Education nationale.
Ces derniers considèrent que de telles décisions contribueront certainement à «l’amélioration du rang social de l’enseignant et renforceront davantage la stabilité du secteur».
De plus, ils étaient unanimes à souligner que cette démarche est en mesure d’apporter une certaine stabilité au secteur mais aussi à «cette catégorie d’enseignants qui, pour certains d’entre eux, ont plus de 14 années d’ancienneté», ont-ils noté.