Face à l’aggravation de la pénurie d’eau, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé, ce samedi, l’humanité à «changer de cap» dans sa gestion de «cette précieuse richesse commune» qu’est l’eau à l’issue d’une conférence sans précédent en près d’un demi-siècle, signe de lueur d’espoir. Antonio Guterres a souligné que «l’eau, qui est le bien commun le plus précieux, devrait être au centre de l’agenda politique mondial avec d’autres questions telles que la santé, l’hygiène, la paix, le développement, la pauvreté et la sécurité alimentaire». «Tous les espoirs de l’humanité pour l’avenir dépendent, d’une certaine manière, d’un changement de cap basé sur la science », a-t-il ajouté, appelant à des efforts «transformateurs» pour garantir que chaque personne sur cette planète ait accès à l’eau.
António Guterres a déclaré à l’ouverture de cette conférence de trois jours, à laquelle ont participé plus de 6.500 personnes, dont des ministres et des chefs d’Etat et de gouvernement, que «nous avons détruit des écosystèmes et pollué les eaux souterraines». «Nous appauvrissons l’humanité de sa matière vitale par notre consommation excessive et notre utilisation non durable de l’eau et provoquons son évaporation en augmentant la température de la planète», a-t-il déploré tout en affichant son inquiétude quant à l’avenir de l’eau, qui est «une bouée de sauvetage et un droit pour l’humanité».