Sous l’égide de la ministre de la Culture et des Arts, Dr Soraya Mouloudji, l’Institut national supérieur des arts du spectacle et des métiers de l’audiovisuel d’Alger a abrité les activités des 2es Journées nationales du théâtre universitaire, qui ont célébré l’itinéraire du regretté chercheur et universitaire Omar Mayouf, qui fut l’un des professeurs les plus éminents de l’institut dont il fut diplômé au milieu des années 1970, avant de terminer ses études de mise en scène et d’acteur à l’Institut international d’art dramatique de Moscou, pour revenir en Algérie, où il rejoint ledit institut. Ainsi, il demeurera enseignant jusqu’à sa retraite, tout en travaillant parallèlement dans la recherche théâtrale.
Il faut rappeler, à juste titre, que la cérémonie d’ouverture, à laquelle ont assisté des professeurs et des étudiants des instituts des différentes wilayas, a vu l’intervention de nombreux collègues du regretté Omar Mayouf qui ont convenu, à l’occasion, qu’il était l’un des meilleurs et des plus éminents professeurs que l’institut a connu, notamment dans le domaine du jeu de scène.
Pour sa part, le directeur de l’institut, Mohamed Boukras, a indiqué que cette occasion était «propice pour se rencontrer avant tout et aussi pour bénéficier de la programmation, qui comprend nombre de séminaires et d’ateliers de formation, un espace supplémentaire pour la pratique théâtrale sur le terrain plutôt que de se limiter aux aspects académiques».
Il est utile de rappeler que des troupes de théâtre de diverses universités ont donné des représentations, entre autres «Antigone» de l’Université Mustapha Stambouli de Mascara, et des séminaires et des ateliers ont été organisés.
Enfin, il important de souligner que les programmes de formation ont été animés par des professeurs d’art venus de différentes wilayas. Aussi, les jeunes comédiens des troupes de l’Ecole du Théâtre régional de Constantine et des universités d’Oran et de Saida ont présenté trois thématiques différentes de niveau académique dans les genres classique, tragique et de l’absurde. Les jeunes de l’Ecole du TR Constantine Mohamed Tahar Fergani ont participé à ces journées avec la pièce «Qouloub» (Cœurs) d’une durée de 20 minutes, un spectacle sur l’amour dans ses différentes approches sémantiques permettant le rapprochement vers l’autre.