Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, a affirmé, ce samedi, que «les acquis de la Révolution de libération sont un ciment pour la mémoire nationale, afin de la fortifier contre les ennemis qui se cachent, et une source pour allumer la flamme du patriotisme chez les jeunes».
Dans son discours d’ouverture lors d’un forum sur «Le rôle de l’avocat du Front de libération nationale pendant la guerre de Révolution», Rebiga a déclaré que «l’Algérie est très fière de ses martyrs qui ont montré au monde entier que le sacrifice et l’abnégation étaient la précieuse monnaie sur laquelle ils s’appuyaient pour protéger la dignité humaine et préserver la souveraineté nationale».
Soulignant que la nation algérienne continue «à préserver la patrie que nos pères ont fondée sur les valeurs de la défense du droit et de soutien aux opprimés», rappelant ce qu’a dit le président de la République, à l’occasion de la Journée nationale du Chahid.
Dans le même contexte, le ministre des Moudjahidine a évoqué la journée de la Fête de la Victoire comme «un événement charnière dans l’histoire de la nation», qui renforce, selon lui, «le sentiment d’appartenance à cette terre pure et de fierté chez les jeunes, afin d’enflammer dans leurs âmes la flamme du patriotisme, dans l’objectif de l’engagement dans le projet du renouveau et la contribution avec leur volonté civilisée à achever la bataille de la construction».
Au passage, Laïd Rebiga a salué le «rôle pionnier» des avocats algériens des droits de l’homme, tels que Ali Boumendjel, Amar Ben Toumi, Bouzida Arezki et bien d’autres.
Le ministre a ajouté que les avocats, pendant la guerre de Révolution, étaient comme «une arme avancée» et «un lien» entre les moudjahidine dans les prisons, les montagnes et les villes, ainsi que leur profession dans les tribunaux, rencontrant les prisonniers et coordonnant l’internationalisation de la question algérienne dans les forums internationaux à travers les plateformes des Nations unies pour l’autodétermination.