A l’initiative du Parlement du Bahreïn, la 146e assemblée de l’UIP a clos ses travaux, mercredi dernier, avec l’adoption de la déclaration de Manama qui stipule principalement «la promotion et la coexistence pacifique des sociétés inclusives», selon un communiqué du Conseil de la nation
C’est ainsi que les parlementaires ont appelé à «lutter contre les discours de la haine et l’intolérance en encourageant les réseaux de coopération qui favorisent le dialogue, en établissant des canaux pour prévenir les conflits», toujours selon la même source, «en recourant à la médiation et en promouvant la modération à l’éducation et à la sensibilisation, ainsi qu’en encourageant les responsables communautaires et les chefs religieux à contribuer à atteindre ces objectifs en s’engageant à combattre l’intolérance et à rejeter l’apologie de la haine et à participer au règlement des conflits par la pratique de la diplomatie parlementaire.»
En outre, la séance de clôture a vu l’adoption de deux résolutions de la Commission permanente pour la paix et la sécurité, intitulées «Cyberattaques et crimes : nouvelles menaces pour la sécurité mondiale», et de la Commission permanente pour le développement durable, intitulées «Les efforts parlementaires pour parvenir à un bilan carbone négatif pour ce qui est des forets», indique la source parlementaire.
Par ailleurs, l’Assemblée générale a adopté sa résolution sur le point d’urgence et l’a adoptée sous le titre «Sensibiliser et plaider en faveur d’une action sur les graves crises humanitaires qui affectent l’Afghanistan, la Syrie, de l’Ukraine, le Yémen et d’autres pays, et sur les vulnérabilités particulières des femmes et des enfants», conclut le communiqué.