Dans le cadre de ses activités, la présidente de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mesrati, a reçu dans la matinée d’aujourd’hui, au siège de son organisation à Alger, une délégation de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Cette délégation comprend, faut-il le souligner, Catherine Marty, analyste juridique au Département anti-corruption de l’Organisation, et Diane Bales, analyste politique au Département Moyen-Orient et Afrique du Nord de la même organisation.
Lors de cette entrevue, les deux parties ont discuté «des voies et moyens de renforcer et développer la coopération bilatérale dans le domaine de la lutte contre la corruption. Comme il a été question pour la partie algérienne de bénéficier de l’appui de l’organisation, notamment en ce qui concerne le projet d’élaboration des systèmes de conformité».
Aussi, cette rencontre a permis de mettre en exergue l’expérience de l’Algérie dans le projet «Siemens Integrity Initiative» qui vise à «prévenir et à combattre la corruption dans le monde grâce à une coopération conjointe entre les entreprises et les institutions, en plus des différents projets que l’autorité suprême s’emploie à lancer, notamment le projet de stratégie nationale pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption».
Pour rappel, l’OCDE réunit 38 Etats membres dans un cadre qui leur donne la possibilité de discuter, de revoir et d’améliorer leur politique économique, des finances, de l’éducation, scientifique, sociale, de l’environnement et de développement.
En outre, dans le contexte de la globalisation, l’OCDE permet aux gouvernements d’échanger des informations et expériences et de s’efforcer de trouver ensemble des solutions à des problèmes similaires. Une très grande importance est accordée à une meilleure coordination et cohérence, en matière de politique économique nationale et internationale.