Zakaria Moghni, directeur de la coopération Internationale au ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, a affirmé que «l’économie de la connaissance est devenue aujourd’hui une tendance économique et une réalité vivante en Algérie à travers le dynamisme qu’elle connaît au niveau local».
Intervenant, ce mardi, sur les ondes de la radio Chaine I, Zakaria Moghni a indiqué que «l’adoption de la Déclaration algérienne pour le développement des start-ups en Afrique, édictée par la Conférence africaine des start-ups organisée en Algérie en décembre 2022, est d’une grande importance afin de créer une coopération afro-africaine dans le domaine». L’invité a déclaré que «l’Union africaine, en adoptant la Déclaration d’Alger, salue hautement le rôle de l’Algérie dans le soutien aux institutions émergentes et profite à tous les pays africains qui font face à divers défis et difficultés sur le continent».
Zakaria Moghni a ajouté que «l’objectif de cette accréditation est de trouver les moyens matériels et les mécanismes pour s’assurer que les différents pays africains font de leurs institutions émergentes et de l’économie du savoir une partie essentielle de leur économie», soulignant «les défis auxquels la jeunesse africaine est confrontée en matière de financement et de soutien». Le même orateur a souligné «l’importance de la coopération afro-africaine en tant qu’idée moderne adoptée par l’Algérie et à laquelle croient les pays africains à travers leur soutien».
Le directeur de la coopération Internationale au ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises n’a pas caché l’effort du ministère pour fournir le cadre légal et général permettant aux start-ups de se diriger vers les marchés étrangers. Selon l’intervenant, «créer un écosystème est l’un des défis les plus importants auxquels sont confrontés les porteurs de projet pour encourager leur activité, que ce soit sur le plan législatif ou financier».
A la fin de son intervention, Moghni a abordé les accords de partenariat qui rapprochent l’Algérie de nombreux pays arabes tels que la Tunisie, l’Arabie saoudite, l’Egypte et la Jordanie, où la région arabe est devenue le centre d’intérêt pour de nombreux acteurs dans le domaine de l’innovation et des entreprises émergentes.