«L’attachement de la femme algérienne à ses origines» est le thème choisi par les organisateurs da la 5e édition du Salon national de la photographie qui a ouvert ses portes, mardi dernier, à la maison de la culture Mohamed-Chebouki de la ville de Tébessa.
Riche en couleurs et portant sur pas moins de 65 photographies, ce salon, auquel participent 40 artistes photographes venus de quinze wilayas, aura à départager ces derniers qui concourent pour les trois premières places, selon le commissaire de cette manifestation culturelle, Khaled Zaraï, qui n’a pas manqué de préciser.
Par ailleurs, le même responsable a tenu à préciser que «cette manifestation est dédiée au premier photographe de la wilaya de Tébessa Nadjah Madani, dit ‘’Madani le photographe’’, qui a consacré sa vie à cette passion en dépit des difficultés qu’il avait eu à affronter».
Le hall de la maison de la culture Mohamed-Chebouki de Tébessa abrite pas moins de 65 photographies exposées qui montrent la femme algérienne dans ses costumes traditionnels et parée de bijoux authentiquement algériens, la femme dans son travail, la femme mère et éducatrice, la femme rurale dans ses tâches d’élevage et d’agriculture et la femme algérienne dans son univers familier.
Lors de l’ouverture du salon, le secrétaire général de la wilaya, Maatli Bouhdjar, a indiqué que les autorités locales portent un intérêt particulier au secteur de la culture, qui représente une ouverture pour la jeunesse locale et algérienne en général, une source d’épanouissement, que ce soit la photographie, le cinéma, le théâtre, la littérature, des activités qui aident les jeunes à trouver leur voie, à échanger et à apprendre.
Cet événement national, faut-il le préciser, ambitionne de «valoriser l’art de la photographie et d’élargir le cercle de connaissances des photographes et sert d’espace d’échange des expériences entre les participants». Des expositions, des ateliers et des débats sont au programme de ce salon national, a ajouté la même source, soulignant que «les participants seront conviés à une sortie sur terrain aux ksour de Negrine, situés à 120 km au sud du chef-lieu de wilaya, pour immortaliser à travers leurs photos un patrimoine phare de l’antique Théveste».