Le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Al-Menfi a affirmé lors de sa rencontre avec le secrétaire général des Nations unies nomme le sénégalais « Abdullah Batili » la position du Conseil soutien à tous les efforts déployés pour atteindre les élections législatives et présidentielles avant la fin de l’année 2023.
Abdullah Batili a été également reçu par le chef du gouvernement d’union nationale Abdel Hamid Dabaiba qui lui affirmé le soutien du gouvernement à son projet d’organiser des élections.
La plateforme officielle “Notre gouvernement” affiliée au gouvernement d’unité libyenne a déclaré que « lors de la réunion les deux parties ont discuté sur les mesures pratiques pour mettre en œuvre la proposition d’organiser des élections, afin qu’elle soit réalisable et exprime le véritable désir des Libyens de tenir des élections équitables et justes ».
Dabaiba a également affirmé « le soutien du gouvernement d’union aux mesures prises par la mission, qui travaille sérieusement et en permanence avec les partis internationaux pour parvenir aux élections, et pour former une équipe qui contribue à compléter et à moderniser la base constitutionnelle pour être prêt à réaliser le rêve de les Libyens. »
Il a évoqué « la volonté du gouvernement et ses outils exécutifs d’organiser des élections parlementaires et présidentielles ».
Les élections législatives et présidentielles libyennes n’ont pas pu se tenir en décembre 2021 en raison de désaccords sur la base constitutionnelle des élections.
Alors que l’ONU cherche à mobiliser les efforts pour parvenir à un consensus libyen sur la tenue d’élections pour mettre fin à la division entre l’est et l’ouest du pays.
Il est à noter que Batili a proposé au Conseil de sécurité sur la crise libyenne il y a une semaine, la formation d’un nouveau comité chargé de préparer le cadre constitutionnel et juridique des élections, réunissant toutes les parties prenantes en Libye, avec la participation des institutions politiques, des personnalités politiques les plus importantes, des chefs tribaux, des organisations de la société civile, des partis de sécurité, des femmes et des jeunes.