Le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, a affirmé que le processus préventif initié par ses services en organisant la première semaine nationale de prévention est «d’une grande importance dans la lutte contre les maladies».
Dans son intervention lors du Forum de la chaîne I de la Radio algérienne, Saïhi a expliqué que «dans la mise en œuvre du plan du secteur de la santé, cette semaine préventive a été tenue, afin de sensibiliser sur l’importance de la médecine préventive pour faire face à de nombreuses maladies telles que l’obésité, le diabète et beaucoup d’autres».
Le ministre a appelé, dans ce sens, à donner à la prévention «le véritable statut qu’elle mérite», avec la nécessaire intégration entre médecine préventive et médecine curative pour servir le patient comme principal pilier face aux maladies.
Selon lui, «le plan comprend sept axes principaux, liés principalement à la promotion d’une alimentation saine, à la prévention et au contrôle des facteurs qui conduisent à la maladie, à la prévention et à la lutte contre les dépendances, outre la vaccination, la protection de la mère et de l’enfant, l’hygiène et la santé, la consommation de drogue et les accidents domestiques».
«Il existe de nombreux secteurs qui joueront un rôle central dans la concrétisation du plan préparé par le ministère de la Santé, à l’instar des ministères du Commerce et de la Promotion des exportations, de l’Industrie et des Mines, de l’Environnement et des Energies renouvelables, et du ministère de la l’Industrie pharmaceutique», a-t-il expliqué.
Pour sa part, la sous-directrice des maladies non transmissibles au ministère de la Santé, Dr Djamila Nadir, a expliqué que «la semaine nationale de la prévention, qui a été organisée au niveau de toutes les institutions hospitalières à travers le territoire national, vise à établir une culture de sensibilisation sur l’importance de la prévention».
Et d’ajouter que «l’objectif est de changer certains mauvais comportements qui nuisent à la santé du citoyen qui, à son tour, doit agir de manière responsable, afin de rétablir la confiance entre le citoyen et le médecin, qui est considéré comme une équation importante dans ce processus».
Pour sa part, la directrice centrale de la pharmacie au ministère de la Santé, Dr Soumia Benhamida, a salué le travail de sensibilisation qui aura lieu lors des activités de la semaine nationale de la prévention, qu’elle a considérée comme une occasion de faire la lumière sur la phénomène d’automédication, qui est principalement dû au manque de culture de la santé et au manque de sensibilisation des citoyens, estimant «le rôle que joue le médecin pour protéger leur santé».
Elle a également expliqué que «cette méthode d’automédication présente un grand danger pour la santé du patient, qui entraîne la mort, d’autant plus que certains médicaments, s’ils ne sont pas pris correctement ou accompagnés d’autres médicaments, entraînent une intoxication».