Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, a affirmé, ce lundi, que la préservation et l’enseignement de la mémoire nationale aux jeunes générations est «au sommet de nos priorités».
Le ministre a expliqué que le programme de la mémoire nationale est un «processus de longue haleine qui n’est pas lié à une mémoire ou à un événement national précis».
Lors d’une présentation faite devant la commission de la Défense nationale de l’Assemblée populaire nationale, le ministre a déclaré que «l’objectif de la préservation de la mémoire nationale est de perpétuer les valeurs et les idéaux de la Révolution du 1er Novembre 1954, en veillant», dit-il, «au respect des symboles de la Révolution, des âmes des martyrs, de la dignité de leurs familles et des moudjahidine, et promouvoir l’écriture de l’histoire de la nation et l’enseigner aux jeunes générations», affirmant l’appui de son département «aux contributions à l’écriture de l’histoire».
Rebiga a souligné qu’«il est du devoir des institutions de l’État de travailler à promouvoir l’écriture de l’histoire et à l’enseigner aux jeunes générations».
Dans ce contexte, il a révélé «la stratégie élaborée par le ministère des Moudjahidine», insistant sur «l’importance d’activer le rôle des musées du Moudjahid et de les moderniser».
Dans le domaine de la promotion des études et de la recherche historique, le ministre a indiqué que le secteur, à travers le centre, est «en train d’imprimer le livre historique, ‘‘Les mémoires des Moudjahidine et les travaux scientifiques de chercheurs et d’étudiants’’, en plus d’organiser des forums et des séminaires historiques et d’enregistrer des témoignages en direct, qui s’élèvent à 39 487 témoignages, ainsi que la renaissance de diverses occasions et événements historiques liés à la résistance populaire, au Mouvement national et à la Révolution du 1er Novembre».