Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, a indiqué, ce samedi, que «dans le cadre des orientations du gouvernement, Sonelgaz mettra en place 1.000 bornes de recharge pour les voitures électriques».
Arkab a déclaré dans son discours à l’occasion de la 27e Journée de l’énergie, organisée par l’Ecole nationale polytechnique d’Alger sous le slogan «Changement climatique, sobriété et hydrogène vert», que «l’Algérie cherche à s’adapter au contexte international et à répondre en même temps à la demande croissante en énergie tout en contribuant au développement social et économique du pays. Ces efforts s’appuient sur une politique volontariste visant à protéger l’environnement par des technologies énergétiques propres».
S’agissant de l’introduction des énergies renouvelables, le ministre a indiqué que «Sonelgaz a approvisionné 20 villages en énergie solaire dans le Grand Sud et a mis en place, dans le cadre du programme national des énergies renouvelables, 22 centrales photovoltaïques d’une capacité totale de 344 mégawatts», en plus du «lancement de projets d’hybridation avec un programme de 50 mégawatts».
«1.000 bornes de recharge pour les voitures électriques seront installées par Sonelgaz»
Le ministre de l’Energie a ajouté que «Sonelgaz va mener des projets pilotes pour implanter 1.000 bornes de recharge pour les voitures électriques dans le cadre des orientations du gouvernement pour développer l’usage de type de véhicules». Et d’ajouter qu’«il existe une ambition de produire 15.000 mégawatts dans 40 wilayas avant la fin de l’année en cours».
Concernant la politique énergétique de l’Algérie, Arkab a indiqué que «le pays cherche à s’adapter au contexte international et à répondre à la demande nationale croissante en énergie tout en contribuant au développement économique et social». «Le défi auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est de parvenir à une transition énergétique juste et en douceur en fournissant des sources d’énergie propres et sûres de manière à garantir l’atteinte de nos objectifs de protection de l’environnement et du climat dans le cadre d’un développement durable», a-t-il souligné. Il a indiqué que «le marché de l’énergie est devenu aujourd’hui plus mondialisé, interconnecté et il est difficile de contrôler ses composants, car la demande croissante d’énergie et la nécessité de répondre à cette demande de manière durable, économique et sûre tout en réduisant son impact sur l’environnement sont les défis les plus importants auxquels nous sommes confrontés, ce qui exige de tous les acteurs du domaine de l’énergie le dialogue, la discussion et la compréhension et le développement de mécanismes de coopération et de consultation pour proposer des solutions durables et satisfaisantes pour toutes les parties».
Arkab a ajouté que «l’Algérie cherche à s’adapter au contexte international et à répondre en même temps à la demande nationale croissante en énergie dans le cadre du développement social et économique du pays. Des objectifs liés au climat et au développement durable en prenant des actions concrètes pour contribuer à l’effort mondial de préservation de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique dans le cadre de son engagement envers la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris».
Sonatrach rejoint l’initiative mondiale «zéro» torchage d’ici l’an 2030
«A cet égard, l’Algérie fait de grands efforts pour réduire les différents types et émissions. Dans le domaine du torchage du gaz, Sonatrach a adhéré», selon le ministre, à l’initiative mondiale visant à «zéro» torchage d’ici l’an 2030.
Selon le ministre, «le secteur travaille également à renforcer l’efficacité énergétiques et à explorer tous les moyens de préserver les ressources et de réguler la consommation à travers un programme multisectoriel d’efficacité énergétique, qui vise à inclure des mesures d’efficacité énergétique dans la construction, le transport et l’industrie et encourager la création d’une industrie locale de fabrication de lampes à haute performance, de chauffe-eau solaires et d’isolants thermiques en encourageant les investissements locaux et étrangers».
Arkab a précisé dans son discours que «le développement de la filière hydrogène fait également partie des objectifs prioritaires du gouvernement algérien, qui a approuvé à la fin de l’année dernière un plan de route pour le développement de cette nouvelle filière énergétique d’une manière qui soit adaptée aux capacités du pays qui permettra à l’Algérie d’être un acteur régional majeur dans ce domaine et de faire de l’hydrogène un vecteur stratégique permettant au pays de respecter ses engagements climatiques et son programme de transition énergétique».
Le ministre de l’Energie et des Mines a souligné que «cette édition est devenue une tradition et un événement marquant dans le cadre de la promotion des échanges entre le secteur de l’enseignement supérieur et divers acteurs de divers domaines, car c’est l’occasion de renforcer le dialogue et la discussion sur les questions d’actualité et les défis auxquels nous sommes confrontés afin de réaliser une transition énergétique juste et harmonieuse en fournissant des sources d’énergie propres et sûres pour assurer l’atteinte de ses objectifs visant à protéger l’environnement et le climat dans le cadre du développement durable».
