Sous le slogan «Le patrimoine populaire dans le monde arabe», la Journée arabe du patrimoine, qu’organise la Ligue arabe au Caire encoopération avec l’Institut émirati patrimoine de Sharjah, a levé le voile sur les voies et moyens de mettre à l’abri le patrimoine matériel et immatériel.
L’Algérie, riche de son patrimoine avec ses sites historiques à travers l’ensemble de régions du pays, a, naturellement, pris part à la célébration de cette journée. Lors de cette manifestation, qui a débuté dimanche dernier sous le slogan «Le patrimoine populaire dans le monde arabe», la délégation algérienne a mis en exergue les réalisations de l’Algérie dans ce domaine, notamment en ce qui concerne le recensement, la documentation, la classification et la valorisation du patrimoine national et sa mise à l’abri des vols, soulignant les efforts des pouvoirs publics dans l’accompagnement des associations nationales pour animer les festivals et les activités populaires, mais aussi la nécessité de les relier au secteur du tourisme.
Dans le même contexte, le représentant algérien a évoqué les musées nationaux et les parcs culturels nationaux que l’Algérie a édifiés à travers l’ensemble du territoire national, en plus de la classification de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) de nombre d’éléments relevant du patrimoine culturel algérien immatériel dans sa liste du patrimoine mondial.
Au plan arabe, la proposition algérienne portant création d’un centre arabe d’archéologie et de patrimoine civilisationnel à Tipasa, en coordination avec l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALESCO), a été rappelée.
Cette manifestation a été ponctuée par la participation de la communauté algérienne établie en Egypte, et ce, pour faire connaître les tenues et les bijoux traditionnels algériens.
Depuis près d’une décennie, l’Algérie consent de grands efforts pour la préservation de son patrimoine culturel en péril, mais aussi pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine commun partagé avec d’autres pays voisins, notamment dans le domaine de la recherche, de la transmission et des classements internationaux. Aussi, l’Algérie s’est engagée auprès de l’UNESCO de prendre en charge, complètement ou en partie, les dossiers de classements internationaux des éléments du patrimoine immatériel partagés avec les pays voisins et d’apporter une assistance technique et scientifique pour présenter des dossiers internationaux et mettre en place des opérations de sauvegarde.